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Jean Karakos est mort…

De son vrai nom, Jean Georgakarakos, il avait fondé le label Celluloïd dans les années 70 et fut l’un des instigateurs de la Lambada et de la première compil’ « Passe ton bac d’abord » des bébés rockeurs. Il est décédé ce matin lundi 22 janvier à Paris.

Né en Bretagne il ya 77 ans, élevé à Bandol, dans le Var, Jean Georgakarakos est le fruit de l’immigration grec. Très vite, il abrège son patronyme et se lance dans le disque en créant en 1960 le label Star Success qui édite des musiques cubaines. Il a déjà l’idée de lancer la mode d’une danse, la Pachanga. En 1964, une seconde maison de disques voit le jour : JOC. Mais son premier coup viendra des Etats Unis lorsqu’il à l’idée d’importer des 33 tours soldés qu’il écoule dans son réseau de magasins Pop Shop. Nous sommes en 1965 et cette initiative est un coup de maître. De quoi voir venir et de monter en 1967 le fameux label BYG Records avec Jean-Luc Young qui va sortir Daevid Allen (ex Soft machine et futur Gong), Âme Son et Alan Jack Civilization. A la même période, il s’associe à Jean-François Bizot du magazine Actuel et édite une collection de 53 disques free jazz. En 1969, (du 24 au 28 octobre exactement), il créé le festival d’Amougies en Belgique où l’on retrouve Archie Shepp, L’Art Ensemble of Chicago, Don Cherry et Pink Floyd, Franck Zappa et Yes.

C’est dans cette effervescence qu’il lance en 1976 un autre label : Tapioca qui va commercialiser le premier 45t d’un tout jeune groupe appelé à connaître le succès : Téléphone. Un an plus tard, il fonde avec Gilbert Castro le label Celluloïd qui restera associé au nom de Jacno et de Soft Cell avec le tube Tainted love. Au début des années 1980, il part aux Etats-Unis et avec l’aide de Bill Laswell, il participe à la découverte du rap en Europe en organisant une première tournée d’artiste hip-hop sur le vieux continent… C’est chez Celluloïd que signent Grandmaster Flash, Grandmixer D. St., B-Side, Fab 5 Freddy…  En parallèle, il est capable de sortir la Lambada, un projet qui l’occupera pendant trois ans. Ce qui n’empêche pas Celluloïd de faire faillite en 1988. Après une période de disette suite au procès qu’il mène contre Sony pour l’exploitation de la Lambada, Jean Karakos revient aux affaires notamment en publiant la première vague des bébés rockeurs (BB Brunes, Les Naast, Plastiscines et autres Parisians) chère à Philippe Manœuvre.. Et à Parick Eudeline dont il avait sorti le second album sur son label. Celui qui fut aussi le créateur du groupe Kaoma avec le cinéaste Olivier Lorsac est mort ce matin, lundi 22 janvier 2017, à Paris. Il avait 77 ans et avait déjà trompé la mort en surmontant deux opérations à cœur ouvert.
A noter que son fils, Adam Karakos, officie au sein du quartet Le Villejuif Underground qui vient de sortir un EP chez Born Bad.

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