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Quelle crise baby ?

Même pour les festivals, il est des entreprises qui ne connaissent pas la crise. La recette semble connue : jouer la différence, miser sur les talents locaux et éviter les subventions ! Faire son métier en quelque sorte…

vieilles-charrues-premier-festival-de-rock-en-france carhaix-plouguerQuelque 170 festivals ont été annulés en France cette année. Si la réduction drastique des subventions a précipité le mouvement, il semble éclaircir la donne et remplacer quantité par qualité. Certes en France comme en Europe, (pour l’Europe, retrouvez une sélection de festivals de rock  sur le site de GoEuro), les plus gros restent au sommet de leur notoriété avec une course au cachet ne trouvant un équilibre que dans la démesure de la jauge et une course aux stars system (Vieilles Charrues, Eurockéennes de Belfort, Main Square et Rock en Seine pour ne parler que d’eux). D’un autre côté, certains petits en profitent pour se démarquer et proposer une programmation  vraiment différente, voire audacieuse. C’est le cas par exemple de Chauffer dans la Noirceur en Normandie avec Joey Star, Breton ou Circé Deslandes, mais aussi de Le Chien à Plumes à Langres qui marie sur 3 jours valeurs sûres (Fauve, Izia, Les Wampas) et belles découvertes, ou encore Quand Je Pense à Fernande qui réunira à Sète la fine fleur de la chanson française : Arthur H, Brigitte, Bénabar et Thomas Fersen.
A côté de ces deux cas de figure, quelques-uns choisissent avec succès la voie de la spécialisation : Métal (Hellfest et  Motocultor en Bretagne), Electro (Nuits Sonores à Lyon, Panorama à Morlaix, Marsatac à Marseille ou encore Astropolis à Brest), la culture locale (Le Festival Interceltic de Lorient ou les Chants Marins de Paimpol), la découverte (Transmusicales de Rennes), le rock Indé (Route du Rock de Saint Malo), la chanson française (les deux festivals de Gérard Pont : Les Francofolies de La Rochelle et Le Printemps de Bourges)… Et de remarquer cependant que certaines régions s’en sortent mieux que d’autres. C’est le cas de la Bretagne et de sa forte identité culturelle qui ont mis en place des structures associatives échappant au maximum aux traditionnelles subventions.
Pour 2016 et les années à venir, les festivals vont devoir se démarquer et chercher, au delà d’une simple date dans un calendrier, une véritable ligne éditoriale. Un travaille nécessaire mais non suffisant. Car force est de constater qu’en musique comme ailleurs, la globalisation engendre naturellement l’hyper localisation. Traduction : Muse et Shaka Ponk ne sont plus les garants du succès puisqu’on les voit partout et tout le temps. Il faut désormais se démarquer et dénicher des artistes « introuvables » ! Et quoi de mieux qu’une culture locale forte et affirmée pour déplacer les foules et inviter ses stars qu’on ne voit nulle par ailleurs. Ce qui est rare est cher, non ?


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