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Moonjellies

Si la crise de la quarantaine rend con, le passage initiatique des 30 ans joue la carte de la maturité. Une maturité à laquelle les membres de Moonjellies ajoutent classe et détermination. Classe parce que leur pop regorge de références au meilleur du genre (Beatles, Bread et Love en tête, n’oublions pas Elliott Smith) et détermination parce qu’ils franchissent enfin le pas et décident de jouer la musique qu’ils n’entendent jamais à la radio. La différence avec leurs ainés ? Le parcours tout d’abord. Jusque là, lorsque qu’un groupe se montait, il s’agissait d’une bande de copains partageant les mêmes goûts musicaux qu’ils essayaient de reproduire jusqu’à inventer leur propres monde. Aujourd’hui, les genres ont éclaté et les musiciens viennent souvent d’univers hétérogènes. Ce qui compte, ce n’est plus le chemin à parcourir, mais l’objectif à atteindre puis à dépasser. Prenez Moonjellies : Damien Morisseau est issu du Hardcore américain et Julien Schmidt ne jure que par Neil Young. Et qu’on fait ces deux là ? Ils se sont trouvés pour partager et composer ensemble. On est loin des clichés de bandes et de quartier qui existaient encore dans les années 90.

Et comme la famille est importante, Guillaume Padiolleau n’est autre que le cousin de Damien Morisseau. Et pour l’équatorien Daniel Idrovo-Mora, je n’ai aucune explication logique à fournir, si ce n’est la mondialisation ou plus sûrement la chance !

A partir de 2007, le quatuor se met au travail et entraîne sa musique vers des contrées douces et feutrées, jusqu’à les graver sur deux EP en 2007 et 2009 édités à 1000 exemplaires chacun. La presse Underground les remarque, mais aussi le tourangeau Emmanuel Tellier (Rédacteur en Chef de Télérama.fr, mais aussi leader de 49 Swimming Pool… Réseau ou relation ?) et JD Beauvallet des Inrocks. De quoi alimenter la curiosité du label local « Un-je-ne-sais-quoi ». En 2010, sort le véritable premier album qui poursuit l’aventure dans une atmosphère onirique et toujours aussi mélancolique. Un album que le label associé à Aftermath ressort à l’échelle nationale en 2011. Et que tout le monde se rassure, la plupart des morceaux des EPs désormais introuvables sont sur l’album.


 

A ranger entre 1973 et Hey Hey My My

A écouter sur Myspace et Deezer
A suivre sur Facebook

Fiche technique de Moonjellies

Ou : Tours

Quand : 2007

Genre : Pop

Line up

Damien Morisseau (Guit) – Julien Schmidt (Chant, Guit, Claviers) – Guillaume Padiolleau (Basse) – Daniel Idrovo-Mora (Batterie)

Albums

2007 : EP démo

2009 : EP « Making Friends Under A Cloudless Sea » (Auto promotion)

2010 : « Inner anger, feather » (Un-je-ne-sais-quoi)

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