Rock Made in France

Nanogramme, Agence web paris nice, application web et mobile

Encyclopédie du Rock

El Toro et les Cyclones

L’histoire débute rue Blanche à Paris où Les Dritons jouent régulièrement avec Johnny Hallyday. Dès 1960, ce dernier signe chez Vogue et veut que ses copains l’accompagnent sur la tournée. Les parents des Dritons ne voient pas les choses du même oeil ! Les apprentis rockeurs ont à peine 16 ans… Nullement découragés, ils tentent à leur tour une audition chez Vogue avec Daniel Dray (Et Toro, c’est lui) au chant. Pour l’anecdote, Jean-Lou Licard est du voyage mais faute de place dans le taxi, prend le bus. Il arrive trop tard pour l’audition et Vogue ne veut pas en entendre parler. Le contrat signé, le nom trouvé, El Toro et les Cyclones, ils passent rapidement des surbooms aux premières parties des Chaussettes Noires et des Fantômes. Un single est gravé en 1961 comprenant 3 covers en français « L’oncle John », « Comme un tigre » et  « Vivre sa vie » plus le titre originale « Je l’aime telle qu’elle est ». Le second SP se fait sans Charles Benarroche parti rejoindre Les Fantômes. Il est remplacé par un ami de Johnny Hallyday, André Crudo. Mais comme de nombreux groupes de l’époque, c’est l’appel du Service Militaire qui va provoquer la fin prématurée d’El Toro et des Cyclones.
En 1963, Hady Kalafate, seul à Paris, est invité par Vogue à remonter Les Cyclones avec Jean-Pierre Delva (harmonica), Bernard Ferraro (guitare), Bernard Pholtzer (guitare) et Michel Peley (batterie). Ensemble, ils enregistrent deux 45t sans rencontrer un grand succès. En 1964, une nouvelle expérience est tentée sous le nom de Nasville Sound. Sans lendemain puisque le groupe raccroche en 1964.


A ranger entre Les Fantômes et Les Chaussettes Noires

Avant El Toro et les Cyclones
Les Dritons avec Jacques Dutronc, Hady Kalafate, Jean-Lou Licard (Gui) décédé en 1999, Jean-Pierre Huster (le frère de Francis) à la basse et Farid Kaldi à la batterie.

Que sont-ils devenus ?

En 1962, Charles Benarroch rejoint les Fantômes. Il accompagne ensuite Julien Clerc et Françoise Hardy Puis joue avec Jacques Higelin sur son album « BBH 75« . Le titre de l’album n’étant que les initiales de trois musiciens : Charles Benarroche, Simon Boissezon (ex. Crouille Marteau) et Jacques Higelin bien sûr.

Jacques Dutronc joue derrière Eddy Mitchell, compose pour les Fantômes puis devient directeur artistique de Alpha après son service militaire en Allemagne. Il fait ensuite la carrière de chanteur (12 albums) et d’acteur (plus de 40 films dont l’incroyable « Van Gogh » de Maurice Pialat en 1991) que l’on connait !

André Crudo devient photographe (Salut Les Copains, Disco-Revue, Les Archives Nationales…) mais exerce toujours ses talents de batteur dans divers formations de jazz locales, notamment les Golfswingers. A noter qu’il a longtemps été arbitre aux Internationaux de tennis de Roland Garros.

Hady Kalafate joue avec Dick Rivers et Les Fingers. Ensuite, il collabore avec Jacques Dutronc et enregistrent ensemble l’énorme tube « Et moi, et moi, et moi » avec les ex Mods Pierre Alarcen à la guitare et Alain Le Govic (futur Alain Chamfort) aux claviers, mais aussi Michel Pele des Cyclones à la batterie, J. Pasut à la guitare rythmique et bien sûr Hadi à la basse. Résultat : 400 000 exemplaires vendus en quelques semaines. Ce sera ensuite la série de tube comme « Les playboys », « Paris s’éveille », etc. Plus tard, il va enregistrer un album solo, composer pour Bubble-Gum et Topaloff (1974) puis pour des spots de Pub (Maxwell qualité filtre, c’est lui !) avec Gérard Kawczynski ex Système Crapoutchik.

Dès 1964, Daniel Dray monte sa société décoration-étalagisme. Pour le plaisir, en 1990, il remonte El Toro sans les Cyclones. Mais Patrick Sabatier le repère et invite le groupe originelle sur le plateau d’une des ses émissions de variétés. Ils interpréteront « Fort Chabrol » (titre écrit par Jacques Dutronc pour Les Fantômes) et « Be bop a lula ». Il est à la retraite depuis 2000.

Bernard Ferraro accompagne Micky Amline, l’épouse et devient ornithologue.

Jean-Lou Licard joue au sein des Teddy Raye, des Pirates puis derrière Eddy Mitchell. Il décède en 1999.

Fiche technique d’El Toro et les Cyclones
Ou : Paris
Quand : entre 1961 et 1964

Genre : Rock
Line up
1961 : Daniel Dray (Chant) – Jacques Dutronc (Guit) – Hadi Kalafate (Basse) – Charles Benarroch (Batterie)
1962 : Daniel Dray (Chant) – Jacques Dutronc (Guit) – Hadi Kalafate (Basse) – André Crudo (Batterie)
1963 : Hady Kalafate (Basse) – Jean-Pierre Delva (Harmonica) – Bernard Ferraro (Guit) – Bernard Pholtzer (Guit) – Michel Peley (Batterie)
Albums
El Toro et les Cyclones
1961 : SP « L’oncle John » (Vogue)
1962 : SP « Le Vagabond » (Vogue)
Les Cyclones
1963 : SP « Firewater » (Vogue)
1963 : SP « A tombeau ouvert » (Vogue)

One thought on “El Toro et les Cyclones”

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Abonnez-vous à notre newsletter

Retrouvez nous sur Facebook

    Genre

    Années

    Villes

    Alphabétique

    • 1-9
      (18)
    • A
      (119)
    • B
      (137)
    • C
      (120)
    • D
      (122)
    • E
      (73)
    • F
      (74)
    • G
      (60)
    • H
      (66)
    • I
      (32)
    • J
      (42)
    • K
      (52)
    • L
      (87)
    • M
      (148)
    • N
      (63)
    • O
      (37)
    • P
      (100)
    • Q
      (3)
    • R
      (75)
    • S
      (191)
    • T
      (98)
    • U
      (18)
    • V
      (51)
    • W
      (45)
    • X
      (5)
    • Y
      (8)
    • Z
      (17)