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Encyclopédie du Rock

Têtes Raides

L’histoire remonte à 1984 quand Christian Olivier, élève de l’école Estienne à Paris, monte le groupe Red Ted à Port Leucate avec son copain d’enfance Grégoire Simon, son frère Cali à la basse et Marc Legratiet à la batterie. Ensemble, ils écument les bars avec un répertoire de reprises, puis remontent sur Paris. Deux ans de répétitions et de maigres concerts et le groupe devient officiellement Les Têtes Raides en 1987 avec Pierre Alu à la batterie et Philippe Guaraccino à la guitare. Les tournées de province en camion leur permettent d’enregistrer le premier 45t « C’est quoi ? » qui sort en 1988. Savant mélange de rock alternatif et d’art (projections graphiques des Chats Pelés – qui réaliseront toutes les pochettes – où officie également Christian Olivier), Les Têtes Raides enchaînent les concerts jusqu’au premier album capté dans la cave de Grégoire en 1989 et sorti chez Just’in, le label de Francis Kertekian. La même année, le groupe enregistre 4 titres destinés à être encartés dans le journal Libération pour la Fête de la Musique. Mais le projet tombe à l’eau entrainant la galette molle avec elle. Pourtant, ces titres seront réunis sur un 45t en 1991, année qui voit également la sorite du deuxième album « Mange les morts ». Just’in ayant fait faillite, c’est Fnac Music qui propose ce dernier opus où l’on retrouve Marc Legratiet à la batterie, on note la participation de Mike Carley à la guitare et l’on retient l’arrivée de Jean Luc Millot à la batterie. Cette même année, Serge Bégout, copain de Pierre Gauthé, s’empare du Sax et de la guitare acoustique.
Le futur responsable du label Tôt ou Tard, Vincent Frèrebeau, alors chez Warner, tombe sous le charme de la formation. Fnac Music mettant la clef sous la porte, il signe le groupe et sort le troisième album « Les oiseaux » en 1992. A même année, Anne-Gaëlle Bisquay est également séduite puisqu’elle intègre Les Têtes Raides au poste de violoncelliste. Le groupe s’éloigne alors un peu plus du rock, du ska et du punk pour épouser les contours acoustiques et cuivrés de la chanson française poétique. Le disque est très bien accueilli par les critiques… Mais ne permet toujours pas groupe de vivre de sa musique. D’autant qu’ils sont 14 sur scène ! Avec « Bout de toit » en 1995, la donne commence à changer. En 1998  « Chamboultou » est même disque d’or ce qui permet au groupe de donner près de 200 concerts par an ! Edith Bégout, sœur de Serge, arrive alors au piano et à la trompette. En 1999, Têtes Raides participe à l’album live de Yann Tiersen (Black Sessions) puis sur son  album studio « L’absente » en 2000. La même année Yann Tiersen, Noir Désir et bien d’autres invités se retrouvent sur « Gratte Poil ». Le groupe s’engage dans un grosse tournée jusqu’en 2001 et participent à de nombreux rassemblements sociaux et autres concerts de soutiens politique comme les Sans Papiers. Deux albums Live (dont un DVD) sortent avant qu’en 2007 le huitième album studio n’arrive dans les bacs co-réalisé par Denis Barthe, le batteur de Noir Désir. Il marque le retour à l’électricité et aux rythmes punk rock. Les Têtes Raides tournent alors dans toute l’Europe pour défendre ce bel album. En 2011, ils reprennent le chemin de la promotion et de la scène pour défendre « L’an demain« L’année 2014 fait de même avec « Les Terriens ».

A ranger entre George Brassens et Washington Dead Cats
A écouter sur Myspace
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Avant Les Têtes raides
Dès 1984, Christian Olivier monte le collectif Les Chats Pelés avec des collègues graphistes de l’école Estienne : Lionel Le Néouanic, Benoît Morel (futur chanteur de La Tordue) et Yuri Molotov, qui mourra prématurément (la chanson « Fuckingham Palace » dans l’album « Mange Tes Morts » est la sienne). En 2016, le chanteur des Têtes Raides sort son premier album solo « On / Of ».
Les Parasites (Jean-Luc Millot y était chanteur, compositeur et batteur).
Eniairschanarasguiling (Serge Bégout dans ce groupe très influencé par Magma) et Prostaglandine (Serge Bégout et Mike Carley).
Les Zarmazones (Edith Bégout). Le groupe va aussi jouer avec le pianiste de Jacques Brel, Yann Tiersen… Quand à Pierre Gauthé, il a officié au sein de la célèbre Mano Negra.

Que sont-ils devenus ?
Début 2011, Jean-Luc Millot quitte les Têtes Raides et remonte Les Parasites.
Eric  Delbouys tient la batterie du groupe de rock lyonnais Broc.
Christian Olivier chante aussi avec Chloé Laum.

Fiche Technique des Têtes Raides
Ou : Paris
Quand : Depuis 1984
Site internet
Genre : Rock Alternatif
Line up
1984 : Christian Olivier (Chant, accordéon) – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Marc Legratiet aka Ciccio (Batterie)
1987 : Christian Olivier (Chant, accordéon) – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Jean-Luc Millot (Batterie) – Philippe Guaraccino aka Pépo (Guit)
1989 : Christian Olivier (Chant, accordéon)  – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Jean-Luc Millot (Batterie) – Philippe Guaraccino aka Pépo (Guit) – Pierre Gauthé aka Pierrot (Trompette)
1991 : Christian Olivier (Chant, accordéon)  – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Jean-Luc Millot (Batterie) – Philippe Guaraccino aka Pépo (Guit) – Pierre Gauthé aka Pierrot (Trompette) – Serge Bégout (Guit, Sax baryton)
1992 : Christian Olivier (Chant, accordéon) – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Jean-Luc Millot (Batterie) – Philippe Guaraccino aka Pépo (Guit) – Pierre Gauthé aka Pierrot (Trompette) – Serge Bégout (Guit, Sax baryton) – Anne-Gaëlle Bisquay (Violoncelle)
1993 : Christian Olivier (Chant, accordéon) – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Jean-Luc Millot (Batterie) – Philippe Guaraccino aka Pépo (Guit) – Pierre Gauthé aka Pierrot (Trompette) – Serge Bégout (Guit, Sax baryton) – Anne-Gaëlle Bisquay (Violoncelle) – Scott Taylor (Trompette, Trombone)
1996 : Christian Olivier (Chant, accordéon) – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Jean-Luc Millot (Batterie) – Philippe Guaraccino aka Pépo (Guit) – Pierre Gauthé aka Pierrot (Trompette) – Serge Bégout (Guit, Sax baryton) – Anne-Gaëlle Bisquay (Violoncelle)
1998 : Christian Olivier (Chant, accordéon) – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Cali (Basse) – Jean-Luc Millot (Batterie) – Philippe Guaraccino aka Pépo (Guit) – Pierre Gauthé aka Pierrot (Trompette) – Serge Bégout (Guit, Sax baryton) – Anne-Gaëlle Bisquay (Violoncelle) – Edith Bégout (Piano, Trompette)
2012 : Christian Olivier (Chant, accordéon) – Grégoire Simon aka Iso (Sax) – Antoine Pozzo di Borgo (Basse) – Serge Bégout (Guit, Clarinette, Claviers) – Anne Gaelle Bisquay (Violoncelle) – Eric Delbouys (Tambour) – Pierre Gauthé (Trombone, Clavier) – Jeanne Robert (Violon)
Albums
1988 : SP « C’est quoi ? » (Auto production)
1989 : « Not dead but bien raides » (Just’in)
1991 : « Mange les morts » (Fnac Music)
1992 : « Les oiseaux » (Warner)
1993 : « Fleur de Yeux » (Warner)
1995 : « Le bout de toit » (Warner)
1998 : « Chamboultou » (Warner)
2000 : « Gratte poil » (Warner) – 200 000 ex.
2003 : Live « Bouffes du Nord »
2004 : Live « 28.05.04 » enregistré à Nantes le 28 mai 2004
2005 : « Fragile »
2006 : Compilation « Aïe »
2007 : « Banco »
2008 : Coffret « 20 ans de Ginette »
2011 : « L’an demain »
2013 : « Corps de mots » + DVD Live enregistré au Bouffes du Nord en 2012
2014 : « Les terriens » (Tôt ou Tard)
2022 : « Bing bang boom » (Warner)

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