Les 13 bonnes raisons de se rendre aux Transmusicales 2017

En préambule, comme çà, vite fait en passant, combien de festivals en France offrent un plateau composé de groupes suédois, coréen (du Nord et du Sud : la réunification  se fait à Rennes !) polonais, espagnol, suisse, tchèque, australien, japonais, palestinien, colombien, malgache, africain du sud, syrien, du Bahreïn, d’Ethiopie, d’Israël… Et on ne parle pas des formations bretonnes, françaises, anglaises et américaines présentes ici par dizaine pour quelque 87 artistes en tout L’ensemble sans une once de folklore, mais avec la tradition du bon goût, de la surprise, de l’audace et d’un peu de hype avec deux ou trois ans d’avance sur les amis. Oui, on est bien aux Transmusicales que les anciens hangars de Roazhon accueillent cette année du 4 au 10 décembre. Si on va y parler les langues du monde entier, on causera aussi sur tous les rythmes : rock, pop, électro, hip hip et même danse avec deux compagnies et… un groupe de métal qui se mélangera son art à des chants d’esclaves. L’honneur est sauf.

Après l’écoute d’une bonne partie de la programmation, nous pensons que 13 formations se dégagent du lot. A vous de juger.

Ghetto Kumbé de Colombie – House
Le trio est originaire de Bogota et revisite le patrimoine des tropiques en intégrant house et percussions.

Dynamic Blockbuster de Bretagne – Acid Jazz
Ils sont cinq et se revandiquent du groupe funk américain Mandrill. Entre cuivres et samples, la formation dynamite la musique noire à grand coup de hip hop, jazz et soul.

Eight Rounds Rapid d’Angleterre – Pub Rock
« La Grande Bretagne a un incroyable talent, mais la plus part d’entre nous n’en a pas » affirme Eight Rounds Rapid. On notera quand même la présence du fils de Wilco Jonhson. Il y a donc du sans Dr Feelgood dans ce groupe de l’Essex. Et du talent.

Altin Gün des Pays Bas et de Turquie – Pop Rock Psychédélique
Le quatuor fait essentiellement revivre la scène turque des années 70 quand elle se parait de disco et de funk psychédélique. Un grand moment en perspective.

Bad Sounds d’Angleterre – Funk Pop
Leur musique est taillée pour les liesses collectives entre funk et hip hop.

Confidence Man d’Australie – Electro
Ils viennent de loin – Brisbane – et on est peut-être pas près de les revoir. Alors ne manquez pas ce quatuor aux poses lascices et sexy qui semble marier les musiques de Tom Tom Club et LCD Soundsystem.

Krismenn de Bretagne – Electro Hip Hop
Son séjour au Canada lui aura permis de marier sa langue natale (le breton), le blues et le rap. Cela fait une quinzaine d’année que cela dure avec un vrai sens de la modernité.

Kirara de Corée du Sud – Electro House
Derrière ce nom se cache un personnage de manga et une jeune coréenne. Sa musique roborative se retrouve parfois sur la BO de jeux vidéo… Imaginaires !

Lakuta d’Angleterre – Afro funk
C’est un collectif d’une dizaine de musicien qui nous est ici proposé. Si le groupe est anglais, ils viennent du Kenya, de Tanzanie, du Ghana, de Malaisie, d’Espagen et du Royaume Uni.

Mister Milano de Suisse – Pop baroque
Un trio de Zürich et de Berne derrière lequel on retrouve deux Puts Marie. On est donc pas étonné de découvrir un vrai talent pourde la pop baroque italienne qui est ici mélangée avec des synthés analogiques et une batterie parfois hip hop. Énorme.

Modestamente des Etats-Unis – Pop Rock
Un groupe avec la tête pensante de Tahiti Boy & the Palmtree Family, j’ai nommé David Sztanke. Il est ici uni à Tunde Adebimpe, la voix puissante de TV On The Radio. Le résultat est à la fois pop, soul et électro. Magnifique.

Nakhane d’Afrique du Sud – Pop
Nakhane est polyvalent : acteur, écrivain et bien sûr musicien. Fan de David Bowie et Ali Farka Touré, il est aussi armé d’un charisme déroutant. A voir.

Moon Hooche des Etats Unis (New York) – Brass
Les Brass Band semblent séduire Jean-Louis Brossard. Après Too Many Zooz en 2014, voici des américains de Moon Hooch. S’ils bousculent la black music, c’est en allant jusqu’au dubstep et au rock.

Horaires, tarifs… sur le site officiel des Trans