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ODC « Ending the Boredom »

Le quintet parisien sort son premier opus. ODC ne fait pas les choses à moitié et soigne son métal comme un groupe expérimenté.

Ce que l’on retient avant tout de « Ending of Boredom« , c’est que nos craintes n’étaient pas fondées. Oui, la chanteuse ne hurle pas à tout bout de champs. C’est plutôt mélodique et pas forcément dans des aigus insupportables. Bref les parisiens d’ODC savent se tenir et la belle Célia n’a plus qu’à dérouler sur les riffs métal de ses potes. Et l’aide de William Wouaquet (Sons of Distorsion) sur le premier titre. Sur quelques lignes mélodiques, on s’autorise à penser à Fabienne et Shakin’ Street. Certes, ici ça sonne beaucoup plus lourd (Gojira ?), mais on reste dans une approche progressive et hard rock de l’ensemble. C’est sûrement ce mélange qui porte haut l’EP. « Trust in lust » apporte la preuve qu’on peut sortir gagnant de ce combat entre deux époques. Et puis, n’allez pas croire qu’il s’agit de 5 petits titres et tchao tout le monde. Non, c’est un vrai CD qui est ici proposé avec un total de 23 minutes de musique. Pour un coup d’essai, ODC s’en tire au la main.

Hervé Devallan
ODC « Ending the Boredom » (Auto Production) – 3/5

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