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Trans 2015 : le Top 10 !
Les Transmusicales… Chaque année c’est la même chose et le plaisir s’en trouve décuplé : la programmation tombe et on ne connait personne, ou presque. Alors on se rend à la grand messe comme un pêcheur impénitent, à la recherche de la divine onction qui nous fera crier haut et fort : j’y étais ! Force est de constater, qu’une fois de plus, l’offre est supérieure à nos dons d’ubiquité. Sur les 84 groupes présents du 2 au 6 décembre à Rennes, il va falloir choisir, trancher dans le vif et sacrifier la future star sur l’hôtel de l’impossible. C’est pourquoi, nous vous proposons nos coups de cœur 2015. Jean-Louis Brossard ayant eu la gentillesse de nous faire écouter une bonne partie de la programmation lundi 21 septembre. Pour Rock made in France, s’il n’en reste que 10, ce sont ceux là :
Vintage Trouble (Etats Unis – Soul)
Peut-être l’incontournable de cette édition. Vintage Trouble porte bien son nom et rend à la soul ses airs de jeunesse, l’innocence en prime. Pas étonnant qu’ils aient faits la première partie d’AC/DC, des Who et des Stones aux Etats-Unis. On ne peut s’empêcher d’aimer. Ce qu’a fait le prestigieux label Blue Note en les signant les yeux fermé !
Dewolf (Pays Bas – Rock)
Amateurs de sons aussi lourds que les années 70, ne passez surtout pas votre chemin : les bataves sont dans la place. Originaire de Geleen dans les Pays Bas, Dewolf fait rouler l’orgue et la guitare comme au bon vieux temps… de Birth of Joy, leur confrère de polder et de label. Dans les deux cas, les claviers prennent leur source du côté des Doors, même si pendant les solos, on pense aussi à Jon Lord ! Pour le reste citons Grand Funk Railroad, Wolfmother ou Blues Pills.
Her (Breizh – Electro Pop)
Souvent, la pépite est à nos pieds. Cette fois elle se cache à Rennes. Le duo dûment patenté Her est constitué de Victor Solf et Simon Carpentier accompagné sur scène par trois acolytes. De quoi redonner ses repères au bassiste de Popopopops ici chanteur de Her : Simon Carpentier. Le seul titre « Quite like » aura suffit à mettre le feu aux réseaux sociaux. Il faut dire que leur pop transpire la musique noire sur fond électro. Le mariage de l’ancien et du moderne en quelque sorte.
Het Universumpje (Pays Bas – Stoner)
Cette années, c’est sûr, Jean-Louis Brossard a fait ses courses aux Pays Bas ! Après Dewolf, l’autre grosse impression de cette édition 2015 s’appelle Het Universumpje et vient d’Utrecht. Dans un style mariant Grunge, Punk et Stoner, le quatuor hypnotise son monde dans la langue de Spinoza. Qu’importe ! C’est autant surréaliste que détaché. Chic et kitch !
Kokomo (Breizh – Rock)
Le duo vient de Naoned. Si leur nom est directement inspiré d’un titre des Beach Boys, il faut pourtant regarder du côté des Black Keys pour le son et des années 70 en général pour le style pratiqué. Leur premier EP témoigne de cet engouement pour le vintage. De l’autre côté de la manche, The London Soul pratique également la chose. L’air du temps a du bon !
Klaus Johann Grobe (Suisse – New Wave)
Zürich est a deux pas de l’Allemagne… Et ça s’entend ! On retrouve dans leur premier album « Im Sinne der Zeit » (que l’on peut traduire par « Dans l’air du temps ») cette longue filiation avec le Krautrock et un peu plus encore. On pense alors à ce groupe d’Allemagne de l’Est qui connu son petit succès sous le nom de Karat. Un irrésistible groove venant exalter l’ensemble. Rétro-futuriste.
Playground Zero (Pays Bas – Hip Hop)
2015 sera l’année néerlandaise ou ne sera pas pour les Transmusicales ! Né à La Haye, le trio a déjà prouvé son aisance sur les plus grands festivals. Entre Breakbeat et Hip Hop, le groupe met le feu comme on dit. Prévoyez d’aller jusqu’au bout de la soirée.
Paradis (France – Pop)
La variété française n’a plus grand-chose à voir avec celle de grand papa. La French Touch l’a décomplexée, habillée d’électro pop et propulsée au pays du bon goût. Ici les fans d’Etienne Daho seront à leur affaire ; ceux de Christine and the Queen aussi. Le tout avec une pincée de Depech Mode.
Fatnotronic (Brésil – Disco latino)
Fat Boy Slim ne jure que par eux. C’est un signe, non ? Il faut dire que le duo brésilien s’entend pour mettre à ébullition une fusion de musique latino et disco. On n’a pas encore trouvé mieux pour mettre le feu sur un dance floor. Vem Dançar !
City Kay (Breizh – Dub)
Au début était le reggae festif. Et puis tout passe, tout lasse et City Kay évolue sans perdre de vue ses origines musicales. Le résultat est à la frontière du trip hop et du dubstep. On y retrouve largement ses petits, surtout depuis que les bretons ont collaboré avec le jamaïcain Cornel Campbell, récemment remis au goût du jour par les berlinois de Rythm & Sound.
Dates, heures, jours, lieux…des Transmusicales 2015. Bon festival et belles découvertes !