Encyclopédie du Rock
Dagoba
Dagoba : la puissance de feu d’un croiseur et les flingues de concours. Oui, ça déménage sec, ça envoie du lourd comme dirait l’autre. Dans la catégorie Death Metal mélodique, les marseillais sont à la pointe depuis 1997, année de leur formation au lycée. Passionnés de Star Wars, ils trouvent naturellement leur nom en empruntant celui de la planète Dagobah du sage Yoda. Lorsque le guitariste Stéphan quitte le groupe en 2003, Dagoba a déjà enregistré un EP et signé avec le label Enternote. Les disques sont ainsi bien distribués puisque cette petite maison de disque est sur le catalogue Sony, puis EMI à partir de 2003. Un gage d’accessibilité qui permet à Dagoba de travailler sereinement et de soigner ses clips, à l’image de « Black smokers ». Un confort qui les pousse (peut-être) à se remettre en question puisqu’ils signent avec XIII Bis Records en 2010, le label de Nine Inch Nails, Loudblast ou encore L’Esprit du Clan. « Poseidon » est le premier effort de cette nouvelle alliance. En 2012, un an avant la sortie de l’album « Post mortem nihil est », le guitariste Izakar tire sa révérence et est remplacé par Yves Terzibachian. Un album mixé par Logan Mader à Los Angeles et distribué aux Etats Unis. Un autre tournant pour le groupe puisqu’ils tournent alors au pays de l’Oncle Sam aux côté des japonais de Dir En Grey. En 2015, ils trouvent néanmoins le temps de sortir un nouvel album. Le second de leur nouveau label Verycords.
A classer entre Gojira et Headcharger
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Avant Dagoba
Yves Terzibachian jouait dans Caedes et Where Eagles Dare.
Franky Costanza exerçait ses talents au sein du groupe marseillais Blazing War Machine et de Last Resortal.
Que sont-ils devenus ?
Izakar a rejoint Blazing War Machine.
En 2016, Franky Costanza et Yves Terzibachian quittent le groupe pour « mésentente professionnelle ». Depuis 2005, Franky Costanza jouait dans Blazing War Machine . Il est également le batteur des Tambours du Bronx depuis 2017.