Encyclopédie du Rock
Shaggy Dogs
C’était inévitable. Pour leur troisième album, Shoggy Dogs est allé directement à la source : direction Londres avec un détour chez Pat Collier (Vibrators, Inmates, Primal Scream…) afin de mixer les morceaux. Et quand on sait que les premières gravures du groupe en 1999 furent des covers de Lee Brilleaux (Dr Feelgood) pour un Tribute éponyme, le voyage en perfide Albion n’est pas loin du pèlerinage. Depuis 7 albums, leur Pub Rock (puisque c’est ça dont il s’agit) n’invente rien, mais rétablit le genre au niveau exigé pour une consommation régulière. Sec et nerveux, tendu comme un string, ce rock là percute jusqu’à l’uppercut. Il sonne au premier round. La potion magique Guinness est la seule à remettre d’équerre après un tel régime. Et ça fait plus de 15 ans que ça dure ! Même les japonais succombent au charme avec une mini tournée au pays du soleil levant au printemps 2009. Il faut attendre 2011 pour écouter le quatrième opus des parisiens produit par Al Cott (Joe Strummer, Johnny Thunders). Le charme opère toujours et l’arrivée d’un nouveau batteur (Guillermo) ne change rien à cette évidence. Le plaisir est tel qu’ils remettent ça en 2013 avec « Renegade party ». Et c’est toujours vers la perfide Albion qu’ils se tournent en 2017 pour enregistrer leur septième épisode avec cette fois l’aide de Gary Bromham, l’homme qui a réalisé les meilleurs Nine Below Zero. On ne se refait pas. Ah oui, au fait, une shaggy dog story est une histoire sans queue ni tête. Allez comprendre.
A ranger entre Little Bob Story et Classic and Troubles
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