Encyclopédie du Rock
Squealer
Squealer fait parti de cette cohorte de formations françaises portant haut et fort les couleurs du Heavy Metal dans les années 80. Grand fan d’AC/DC devant l’éternel, Pascal Bailly emprunte tout naturellement le titre d’une chanson des australiens pour nommer son nouveau groupe. Le line up assez fluctuant, mais fini par se stabiliser en 1984 pour la sortie du premier 45t « Devil son ». Leur réputation régionale n’est plus à faire lorsqu’ils décident de sortir leur premier album. Très influencé par les allemands d’Accept, l’opus D.F.R. (pour Drinking, Fucking, Rocking) hisse leur renommée aux frontières de l’Hexagone. Vogue les remarque et les signe pour un album. C’est l’excellent « Squealer’s mark » enregistré et mixé au studio Davout par Gary Lyons (Rolling Stones, Aerosmith, UFO…). Et de retrouver Bobby Bruno au management artistique, connu pour son travail avec Trust et les nantais de Tequila. L’album est très bien accueilli par la presse ce qui leur permet de faire la première partie de la tournée française de Motorhead. En 1989, ils font parti de la compilation « Hard Rock rendez-vous » et passent dans l’émission Duel sur la cinq en compagnie de la star politique de l’époque : François Léotard. Squealer est au sommet de son art. En 1990, Laurent Lachater et Yann Chamberlain quittent pourtant le groupe. C’est avec Michel Arnault et Bruno Robert que Squealer enregistre son troisième album « This is what the world is all about ». Auto produit, le disque ne se vend qu’à 5 000 exemplaires. Un nouveau changement de personnel (Bruno Robert quitte le groupe) précipite sûrement une fin inéluctable. En 1992 après plus de 200 concerts, Squealer jette l’éponge. Vogue en profite pour sortir l’unique album live du groupe capté en 1988 à l’Escall de Saint-Sébastien.
A ranger entre Fisc et Vulcain
Avant Squealer : Dynastie (Laurent Lachater) – Tyrant, Vicious Rumours, Rondat (Aldo Guatieri) – Tanker (Michel Arnault) – Fools, Bloodshoot (Bruno Robert)
Que sont-ils devenus ?
Laurent Lachater et Yann Chamberlain (dont le frère n’était autre que le bassiste de Dolly) tentent leur chance aux Etats-Unis en 1990. Le même Yann Chamberlain se retrouvant ensuite au sein de Ternil avec d’anciens Elmer Food Beat.
Yann Chamberlain était devenu le patron du restaurant « Les Copains d’abord » puis du « Triporteur. Il décède à Nantes en 2016. Il avait 50 ans. Quand à Laurent Lachater, il reste 7 ans outre Atlantique, jouant au sein des Disciples à Los Angeles. De retour en Bretagne, il intègre en 2002 Six-8 et Elmer Food Beat puis Hellscracks en 2003 comme second guitariste, toujours à Nantes.
Bruno Robert fait parti de la troupe Starmania à la fin des années 90.
Pascal Bailly a fait parti d’Excess, un groupe de hard rock de Bourges. Fin 2011, sort son premier album solo.
En 1996, Michel Arnaud intègre Singe de Dieu.
Fiche technique de Squealer
Ou : Nantes
Quand : entre 1979 et 1992
Genre : Hard Rock
Line up
1984 : Pascal Bailly (Chant) – Alain Thierry (Guit) – Gildas Barq (Batterie) – Laurent Lachater (Basse) – Loïc Guillou-Keredan (Guit)
1985: Pascal Bailly (Chant) – Laurent Lachater (Guit) – Yann Chamberlain (Guit) – Jean-Marc Delalande (Basse) – Roland Girard (Batterie)
1989: Pascal Bailly (Chant) – Laurent Lachater (Guit) – Yann Chamberlain (Guit) – Jean-Marc Delalande (Basse) – Aldo Guatieri (Batterie)
1990: Pascal Bailly (Chant) – Jean-Marc Delalande (Basse) – Aldo Guatieri (Batterie) – Michel Arnault (Guit) – Bruno Robert (Guit)
1992 : Pascal Bailly (Chant) – Jean-Marc Delalande (Basse) – Aldo Guatieri (Batterie) – Michel Arnault (Guit) – Phil Prudhommes (Guit)
Albums
1984 : SP « Devil son »
1987 : « D.F.R. » (Auto production) – 5 000 ex.
1989 : « Squealer’s mark » (Vogue) – 14 000 ex.
1991 : « This is what the world is all about » (Auto production / WMD) – 5 000 ex
1992 : Live “Live” (Vogue) – 1 500 ex
2 thoughts on “Squealer”
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L’orthographe du nom du guitariste du premier album est
Guillou-Keredan