Encyclopédie du Rock
The Craftmen Club
Les guingampais définissent leur musique comme étant du « prototype rock’n’roll ». Pourquoi pas… Une chose est sûre, il y a des machines et des guitares. Beaucoup de guitares ! Et un peu de banjo… Après une démo 4 titres en 2001, le groupe essuie les feux de la rampe aux Vieilles Charrues et aux Transmusicales. Deux festivals qui ne démentent pas les bonnes impressions du début. Bien au contraire ! Entre ces deux incontournables étapes bretonnes, The Craftmen Club met en boîte un second EP à la Gaudais sous la direction de Fred et Mick de Bikini Machine.
Le premier véritable album est enregistré à Rennes en 2004 avec Matt VertaRay, guitariste américain de Heavy Trash où l’on retrouve Jon Spencer… Résultat : de grosses guitares et de belles lignes mélodiques disponibles (uniquement en Bretagne) dans les bacs en 2005. Après une pause concert en 2006, la France s’apprête à subir les assauts du power trio breton avec l’excellent second opus « Thirty six minutes » sorti en février 2009. Outre la magnifique pochette, l’album démontre un sens évident du blues et de la musique américaine en général. On est ici proche du Jon Spencer Blues Explosion (étonnant, non ?), Gun Club, mais également des choses un peu plus roots comme 16 Horsepower ou encore Nick Cave. Plus proche de nous, certains morceaux flirtent bon avec « Atomik Circus » la bande son du film des frères Poiraud où officient avec classe et talent The Little Rabbits et Vanessa Paradis. Un disque enregistré à Pontrieux même si la batterie et quelques basses ont été captées au studio La Chapelle à Waimes en Belgique. En pause hivernale, le groupe sort le troisième album en février 2014 qui marque un virage vers rock beaucoup plus accessibles.
A ranger entre Hushpuppies et Bikini Machine
A écouter sur Myspace et sur Bandcamp
A suivre sur Facebook et Twitter
Avant Craftmen Club : The Boysterious (Steeve Lannuzel) ; Doudabouge (Kevin et Yann Ollivier)