Encyclopédie du Rock
Wild Child
Si les Stooges étaient nés dans les années 80, ils auraient eu l’accent marseillais et se seraient appelé Wild Child. Sûr ! Enfin, pour ce qui est du premier album. Beaucoup plus gras, le second opus préfigure déjà le Métal des années 90. Wild Child, reste pourtant le chaînon manquant entre Iggy Pop et MC5. Et demeure un des secrets les mieux gardés du rock français. Malheureusement.
Créé en 1975 de la rencontre du chanteur Little Jim et du guitariste Leeroy Stanner, le groupe tourne dans les clubs de Provence en reprenant les Stooges et les Doors. Rapidement, les Hells Angels locaux font de Wild Child leur musique de chambre. Mais la salle de répétition du Vieux Port s’avère bientôt une prison dorée pour qui veut vivre de sa musique. En 1977, Paris accueille les 4 marseillais et leur G7. C’est là qu’ils sortent leur premier 45t puis, financé par la mère de Jim, leur album 6 titres « Speed life o’speed » enregistré aux Studio des Abbesses. Nous sommes en 1982. La presse et la TV (« Les Enfants du Rock » de Philippe Manoeuvre) s’emparent à leur tour du phénomène. Malgré un second album réussi, le chant en anglais est une vraie barrière, surtout lorsque le groupe fait la première partie de formations comme Téléphone. En 1986, l’aventure s’arrête là, même si pour Richard (Batterie), le voyage avait pris la direction de l’Angleterre dès 1982. Pourtant, l’histoire devait connaître une suite en 2015, année où sort « The next decline« , le fameux troisième album qui avait été enregistré en 1985 par Bernard Natier (Rita Mitsouko, Oberkampf, La Souris Deglinguée, Jad Wio). En bonus, les deux titres du premier 45 tours ! L’avenir est accompagnée d’une rumeur promettant un quatrième album enregistré par Little Jim, Leeroy Stanner et le batteur de la première heure Alain Ménissier.
A ranger entre Guilty Razors et Les Variations
On ne peut pas confondre avec la soul pop d’un autre Wild Child d’Austin (Texas)
Que sont-ils devenus ?
Richard est décédé en Grande Bretagne.
Yves a échanger sa basse contre une guitare et joue désormais à Montpellier.
Jim Lemoine aka Little Jim s’est définitivement installé à Paris.
Dominique Lombardo aka Leeroy réchappe à une crise cardiaque le 26 juin 2009, jour de la mort de Michael Jackson…
A noter que Wild Child a accueilli dans ses rangs pour quelques dates l’ancien bassiste de Satan Jokers, Laurent Bernat, décédé en 2004. Mais aussi Fred Lemarchand futur bassiste de Little Bob Story. Il décède en 2012.
Fiche technique de Wild Child
Ou : Marseille
Quand : 1975 – 1986. Reformation en 2015
Genre : Glam Rock
Line up
1975 : Jim Lemoine aka Little Jim (Chant) – Dominique Lombardo aka Leeroy Stanner (Guit) – Yves aka Iv B Dog (Basse) – Richard (Batterie)
1982 : Jim Lemoine aka Little Jim (Chant) – Dominique Lombardo aka Leeroy Stanner (Guit) – Yves aka Iv B Dog (Basse) – Phil (Batterie)
Albums
1982 : SP « Stooge face » (Auto production)
1982 : “Speed life o’speed” (Auto production)
1984 : “Death trip” (Ideal / Madrigal)
2015 : « The next decline » (Celluloïd / Rue Standhal)
One thought on “Wild Child”
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Reformation et sortie du nouvel album The Next Decline le 30 octobre 2015 🙂
Jim
Leeroy
Allan
Alain