Esprit Vinyle
Un inconnu vous offre un vinyle
La progression est forte, mais le marché est encore ténu. Malgré une croissance exponentielle, le vinyle est une niche : certes x3 depuis l’année dernière, mais moins de 1% des ventes totale de musique. C’est pourquoi, toute activité connexe centrée sur l’objet reste périssable comme dirait la chanson. Si les boutiques de vinyles se multiplient un peu partout en ville, le plus souvent elles se doublent d’une autre source de revenus : boisson, mobilier, mode, etc. Et c’est tant mieux. C’est pourquoi, l’annonce d’un site internet proposant de recevoir une fois par mois un album « surprise » moyennant un abonnement (24€ par mois !) laisse songeur quand à la pérennité. Non pas que l’intention ne soit pas louable, non, mais la cible risque d’être difficile à trouver. Et le risque de décevoir, énorme. Marché segmentant par définition, il va être très dur de réunir 200 clients (le point d’équilibre annoncé) sur le simple objet. Un vinyle c’est bien, mais l’écouter c’est mieux oserait-on.