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Christophe Sousa : « Nous ne démarchons jamais les artistes »

Donner de la visibilité à un artiste est une mission essentielle. L’arrivée du web a rendu l’exercice obligatoire. Certains essayent encore le DIY. D’autres comptent sur le soutient de partenaires. L’agence Dooweet est de ceux là. Son réseau de médias et l’efficacité de ses services l’ont rapidement imposé comme un acteur incontournable auprès de la scène française. Mais pas uniquement ! Son créateur et patron Christophe Sousa s’en explique.

Quel est le métier de l’agence Dooweet : relation presse ou agence de pub ?
Nous gérons les deux à vrai dire : Nous pouvons nous occuper uniquement de la partie relations presse, mettre en place une campagne de publicité ou encore accompagner nos clients de A à Z : de la conception de leur projet, produit, la réalisation du visuel et du plan de communication, puis diffuser l’ensemble à nos partenaires. Nous nous adaptons aux besoins de chacun.

Quand, comment et depuis combien de temps l’agence existe ?
La marque Dooweet existe depuis 2012 et a été fondée en France mais nous nous sommes définitivement lancés en 2015, avec la création de la société. La première succursale a vu le jour en 2016 à New-York, en 2018 ce fut  Montpellier.  En 2020… à vous de deviner !

L’agence est valorisée 3.2 M d’€. Comment on arrive à ce chiffre et que permet cette valorisation ?
Il faut toujours se méfier des chiffres et de leur valeur réelle. Cela fait un peu « gros chiffre », mais il est surtout calculé en fonction du développement de notre chiffre d’affaire et bénéfice et de ce qu’il pourrait être dans cinq ans. Actuellement, je suis actionnaire majoritaire chez Dooweet, et ça restera toujours ainsi, car je fais mon maximum pour faire passer l’intérêt des artistes et clients avant ceux de l’agence.

Quels artistes phares internationaux et français ont signé chez Dooweet ?
Actuellement, nous travaillons avec Enrique Iglesias, Ricky Martin et le ballet de Saint Petersbourg, par exemple. Nous nous rendons compte que c’est un autre travail, les résultats sont assez évidents à obtenir en termes de relations presse. L’objectif d’un manager ou d’un artiste qui fait appel à nous, est de développer encore plus la visibilité de son artiste et établir sa notoriété. Même les rock ou pop stars les plus influentes ont besoin de bonnes relations presse pour se transformer en légendes.

Avec quel artiste rêveriez-vous de travailler ?
Cats on Trees sans hésiter ! Nous adorons Snoop Dog, Jain, Vald, Metallica ou encore Sia pour les artistes connus. Après, la chance que nous avons, c’est de pouvoir travailler exclusivement au coup de cœur. Nous nous battons réellement pour chaque projet qui nous intéresse. Nous ne démarchons jamais les artistes, par contre nous allons tout faire pour travailler avec ceux qui viennent vers nous et pour qui nous avons un coup de cœur.

Quels sont les avantages pour un jeune artiste français de signer chez vous ?
Nous avons une très bonne connaissance des marchés médiatiques français et européen, et nous sommes quasiment la seule agence à réussir un bon développement pour les artistes émergents. Par exemple, nous travaillons avec le groupe Trafic, qui sort son premier clip, et bien nous avons déjà obtenu leur participation à France Culture, France Inter, la vidéo sera diffusé sur TV5 Monde… Cela après moins d’un mois de travail.

Quels sont vos prix et quels services proposez-vous et pendant combien de temps
Nos prix dépendent essentiellement du style de musique mais également des objectifs de l’artiste. Globalement, cela dépend simplement du temps de travail dont nous avons besoin mais également des outils à utiliser. Une campagne en pop / chanson française sera plus chère qu’une campagne en Métal, simplement parce que le nombre de médias à contacter est démultiplié dans ces esthétiques-là. Nous essayons à chaque fois de nous adapter aux budgets des artistes afin d’être le plus efficace possible ensemble, et nous sommes toujours très clairs sur les résultats à espérer avec un budget défini en amont.

Que pensez-vous d’une initiative comme groover (intermédiation payante entre attachés de presse et journalistes) ?
C’est justement une des plateformes que nous utilisons dans le cadre du développement de nos artistes, avec parcimonie pour que ce soit efficace. Il faut le voir comme un outil : ça ne remplacera jamais le contact humain et direct. Les médias comptent sur des agences comme la nôtre pour faire le filtre en amont et leur proposer des projets ciblés qui leur correspondent. C’est aussi là notre force : ils savent que lorsque nous les approchons c’est que nous avons une pépite.

Comment s’inscrit un média web dans les 360° de la promo ?
C’est pour moi primordial. Entre la presse papier, la radio, les playlists, les influenceurs… pour moi les sites internet sont au centre de tout et sont toujours dans l’actualité.

La musique est toujours en crise (labels, médias, groupes…). Mais certains acteurs s’en sortent (Deezer, Spotify… et dans une certaine mesure tourneurs et éditeurs quand ils réussissent à prendre le virage de la data). Comment voyez-vous l’avenir du business musique ?
Il faut que les acteurs du milieu musical s’adaptent rapidement. Depuis septembre, nous avons commencé à travailler très sérieusement avec des influenceurs qui partagent nos contenus sur leurs réseaux. Nous travaillons avec Spotify, Deezer, Youtube, Apple Music et bien d’autres depuis 2017 et nous essayons d’apporter chaque année une nouveauté. 2018-2019 sera l’année ou nous allons apporter la touche influenceurs chez Dooweet.

Agence Dooweet

 

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