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Kent : « C’est ma dernière tournée »

Si Kent annonce une dernière tournée, il n’en est rien côté album. « Scherzando » poursuit l’aventure d’un ex Starshooter toujours aussi créatif. Si les bords de Marne l’inspirent désormais, il ne déteste pas revenir du côté de Lyon, sa ville natale. Conversation avec un compositeur, écrivain, dessinateur en perpétuelle quête d’autheticité.  

Une année sabbatique pour quoi faire ?
Kent : J’avais programmé une année sabbatique depuis près d’un an. J’étais en train de finir la BD sur Elvis qui me prenait beaucoup de temps. Je venais aussi de sortir mon roman « Peine perdue » chez Dilettante et je terminais la tournée du dernier album. Avec ma femme, on s’est dit : break ! C’était fin 2019. En février, on était poursuivi par le virus et nos projets s’envolaient. On s’est retrouvé à la maison. Ce n’était pas désagréable. Après le troisième confinement, ça a commencé à être un peu long. Je ne dis pas que j’ai composé des chansons par ennui. Simplement, je pense en chanson. J’ai des formules, des mélodies qui me viennent en tête. Une puis deux chansons sont venues. J’ai ressorti les « archives », un fond de maquettes qui traînaient pendant 6 mois, un an, 20 ans. Des trucs qui remontaient à la surface. Je me suis retrouvé avec suffisamment de chansons pour faire un disque.

Pourquoi « Scherzando » comme nom d’album ?
Il représente l’état d’esprit dans lequel j’étais pendant la création de l’album. La mise en route a été… comme du Vivaldi (rire). Certes, le fond des chansons n’est pas léger, mais tout s’est déroulé de façon très naturelle. Le label label At(h)ome tout d’abord avec qui on est tombé d’accord tout de suite. Mais aussi Marc Haussmann au piano et Alice Animal à la guitare ont répondu présente tout de suite pour enregistrer un disque tous les trois, sans batterie. On a fait 19 chansons en une semaine. C’était dingue.

Le studio a aussi répondu présent facilement ?
Je voulais un studio où on puisse enregistrer live tous les trois. A Paris ça court plus trop les rues ou c’est cher. C’est l’ingé son, qui a trouvé le studio Audioscope rue Lecourbe, dans le 15e, au fin fond d’une cour intérieur. Une petite maison superbe. Le propriétaire ne fait que des coups de cœur, aucune pub. On a enregistré en trois jours. C’était trop court, j’aurais bien passé une semaine là-bas ! Ensuite en a fait des re-re au studio de Tahiti Boy, David Sztanke, producteur du disque. Les bases étaient là.

La première prise était souvent la bonne ?
Il y a deux prises. Trois maximum. En général, c’est la deuxième la bonne. La première sert à régler le son, le deuxième on est lancé. A la troisième on essaye de faire mieux et on perd le naturel. En tout cas je suis de cette école. Tout dépend aussi des exigences du producteur et de l’artiste. Je me souviens de parties de cordes que j’avais faites pour l’album « Nouba » réalisé par Mitchell Froom et Tchad Blake. On avait décidé de mettre des cordes sur 3 ou 4 titres. On avait fait venir 16 musiciens de Bruxelles. Tchad Blake n’a pas mis un micro devant chaque musicien mais un seul pour l’ensemble qui prend le son sur le côté. Ça reproduit l’écoute de l’oreille humaine. Il est très sensible et il faut savoir le placer. On fait la prise, ils jouent et Mitchell dit : « Great, on passe au deuxième morceau ! ». L’orchestre est étonné. Un violoncelliste dit « j’ai raté une note ». On va écouter la prise. Et rien : c’était l’ensemble qu’on voulait. Il y avait l’élan. La note n’est pas là, ce n’est pas grave. En deux heures, c’était plié alors qu’ils étaient venus pour la journée.

La complicité avec Marc Haussmann a dû aider dans cette rapidité d’exécution ?
Oui. J’ai fait trois albums avec lui, dont le premier qui était un piano – voix. On se connaît plutôt bien. Alice, je l’ai découverte sur scène. C’est une histoire en pointillée avec Alice. Elle a eu une première vie sous le nom d’Aless où elle jouait du folk électro Je l’avais rencontré une fois dans la rue à Paris. Elle m’avait donné une clé USB. Et puis, je l’avais perdu de vue. Peu de temps avant mon Café de la Danse en 2019, je la revois à la sortie d’un concert à La Boule Noire. On se donne des nouvelles. Elle me dit qu’elle a changé, qu’elle fait un truc un peu plus rock. Elle me dit qu’elle joue deux jours plus tard chez un disquaire à La Passerelle dans le 12e. Je vais la voir et je reste épaté ! Je l’invite à faire ma première partie au Café de la Danse. Ça sera plus simple ! Ensuite, je l’ai invité sur ma tournée. Et plus ça allait, plus elle faisait des titres avec moi sur scène en plus de la première partie. On a fini à Lyon où elle a joué la moitié du concert avec moi !

Que cherchais tu dans cette alliance à trois ?
Je voulais quelque chose de cool, sans batterie. D’avoir fait une tournée classique avec basse – batterie, J’ai eu ma dose. En plus j’ai passé ces dernières années, à écouter beaucoup de musique des années 70 que j’aimais pas à l’époque, Joni Mitchell, Simon & Garfunkel, des trucs folk, en me demandant pourquoi je n’aimais pas. Maintenant j’aime. Les chansons sont là, pourquoi rajouter quelque chose ? Alors je me suis dit : enlevons la batterie. Mais je ne savais pas trop où j’allais. D’où la semaine de répétition. C’est un drôle de mariage guitare acoustique, guitare électrique et piano.

Le côté rock d’Alice Animal n’apparaît pas vraiment.
Non… Je pense que ça vient pas mal du mix. J’ai souvenir que sur les mises à plat, la guitare était davantage devant. Et puis, l’état d’esprit disque ne l’a pas poussé à être rock. Sur scène, on va jouer d’autres morceaux tous les trois : là, ça va être marrant. Je sais parce qu’on l’a déjà fait une fois près de Nantes à Becherel. Un galop d’essai en quelque sorte qui me permettait de tester la formule.

La chanson « Ma ville » montre que vous êtes encore très attaché à Lyon.
Je pense avoir été clair : c’est une chanson d’amour pour cette ville. C’est une chanson qui me dépasse, je ne suis pas chauvin, je ne suis pas fier d‘être né à Lyon. Je me suis détaché de cette ville quand je suis venu m’installé à Paris. J’ai fui Lyon que je trouvais ennuyeuse. J’ai eu mon compte avec Starshooter. A un moment donné, il y a eu une explosion rock à Lyon qui a rendu les choses attrayantes. Le soufflet était retombé. Dans les années 80, j’ai cherché d’autres musiciens avec qui travailler. Je ne trouvai pas. A leur décharge, je ne savais pas ce que j’allais faire non plus. Je voulais changer d’air. J’avais le choix entre Bruxelles et Paris. J’avais deux familles d’ami. A Paris, Jacques Bastello et sa bande de potes avaient envie de travailler avec moi. Je les ai rejoints. Lyon ne m’a pas manqué. Aujourd’hui, La ville me manque à nouveau. A dire vrai, se sont des enfants d’amis, des jeunes parisiens, qui sont partis faire leurs études à Lyon… Et qui ne sont jamais revenus. « Lyon s’est vachement mieux que Paris ! » Ah bon ? Ce n’est pas mes souvenirs. Parfois tes souvenirs ne tiennent pas compte du changement. Je suis redescendu et j’ai vu Lyon d’une autre façon. C’est vrai que la ville a changé : tous les quais du Rhône ont été réaménagés, la ville a été repeinte et culturellement, il se passe plein de chose. Du coup, je me suis fais de nouveaux amis et je n’ai qu’une hâte, c’est d’y retourner.

Pour y vivre à nouveau ?
Ça serait plus compliqué. Je me plais sur les bords de Marne. Mon fils est d’ici en fait. Je ne n’ai pas envie de changer de vie. Ma femme est aussi lyonnaise. Pour mon fils, Lyon est la ville de ses parents. Il n’a aucun souvenir.

La reprise de George Moustaki s’est inscrite comment dans l’album ?
Pendant que j’écrivais les chansons, j’ai entendu à la radio « Il est trop tard ». C’est comme se souvenir de l’ancien Lyon. Je connaissais la chanson de Moustaki, c’est un classique. Mais un vague souvenir du refrain. Ce n’est pas des paroles qui me touchaient puisque je ne les connaissais pas et que j’étais trop jeune pour y être sensible. Et en la réécoutant aujourd’hui, j’ai dit « Ah oui, d’accord… ». Ce n’est pas la peine de faire une chanson sur ce thème, elle existe. Tout ce que je ressentais y était. Comme dans l’album « Le temps des voix », il y a une reprise de Jacques Brel « Avec élégance ». Ça fait partie de ces morceaux qui parlent de la cinquantaine. C’est la chanson parfaite, pas la peine de paraphraser.

L’angoisse de vieillir existe ?
Non. L’angoisse de mal vieillir, oui. Celui qui ne l’a pas est inconscient. Il y a tellement de pièges physiques et mentaux. Devenir un vieux con déjà. Autour de toi, même si tu n’as pas conscience de vieillir, on te le fait comprendre. Il y a des tas d’endroit où je ne suis plus du monde. Le regard des autres, des plus jeunes évidements. C’est un truc qui me travaille. C’est un chemin tortueux de vieillir. L’angoisse est un mot fort, mais une inquiétude permanente, c’est vrai.

La nostalgie est là aussi ? Notamment dans la dernière chanson de l’album « Scherzando express ».
Je ne suis pas nostalgique. Dans cette chanson, j’évoque mes souvenirs, ce qui ne doit pas se confondre avec la nostalgie. C’est ce qu’on en fait qui peut rendre nostalgique. Je me rends compte que certaines choses étaient mieux avant. On ne peut pas le nier. Mais il faut vivre avec son temps. C’est tout. Je rêve d’un monde meilleur. Je ne suis donc pas nostalgique. Le meilleur est à venir. Cette chanson « Scherzando express », je l’ai écrite il y a 20 ans. Je l’ai même chantée sur scène. La partie centrale n’a pas changé. L’ouverture et la conclusion, les textes sont différents. Je ne l’ai pas enregistré pour deux raisons. Un je me trouvais trop jeune à l’époque et de deux, je n’étais pas satisfait des deux parties dont je parle. De tant en tant, je gratouillais… Et là, elle a pris. C’était le bon moment.

A quand une véritable biographie ?
Je suis encore trop jeune. Je crois que je l’écrirais quand j’arrêterais ma vie artistique.

 

Donc jamais ?
Je suis persuadé que ça va arriver. Je pensais même que c’était arrivé. L’année sabbatique, c’était une façon de goûter à ça. Je suis content de dessiner. Ecrire des chansons, ça me suffit. C’est le reste qui me fatigue : la promo, les contrats, les contraintes… Ce qu’est devenu le métier de la musique qui me décontenance. Il ne s’est pas seulement industrialisé dans la technique, mais aussi dans les têtes. On pense comme des industriels. Tous. Quand, j’ai commencé dans les maisons de disque, il y avait une personne qui sortait d’une école de commerce, en général le boss. Les autres s’étaient fait sur le tas et étaient des amoureux de la musique. Et puis, on a vu arriver les gens des écoles de commerce. Maintenant, ils dirigent les maisons de disque avec des chiffres avant tout. Les artistes ont pris le pli et sont devenus des micro entrepreneurs plutôt qu’intermittents. Ça rapporterait plus soi-disant. J’ai fait ce « métier », parce que ce n’était pas un métier.

A l’époque de Starshooter aussi ?
Au temps de Starshooter, c’était de l’inconscience. D’être jeune lyonnais de banlieue, c’était le désert artistique. On jalousait les groupes parisiens qui arrivaient à obtenir des articles dans Best et Rock’n’Folk. Ils leur suffisaient d’aller boire un coup le soir et ils rencontraient des gens des maisons de disques, d’autres artistes, des journalistes… Nous, à Lyon, y’avait rien. C’était de la pure inconscience, du rêve. Je voulais être chanteur de rock, avoir du succès et des filles. Le miracle s’est produit. C’est un pur miracle, peut-être aussi lié à un certain talent du groupe.
Pendant Starshooter (le groupe a commencé quand ils étaient au collège, ndlr !) au milieu des années 70, je dessinais déjà mes BD. Là encore c’était pareil. Je suis monté à Paris en stop avec mon carton sous le bras, montrer mes dessins aux éditeurs qui me disaient posez les-là et revenez dans une semaine. Oui, mais je reprends le train ce soir… La seule boîte où on m’a reçu, c’est Métal Hurlant. Ils existaient depuis un an. C’était exactement la revue de mes rêves. Ils parlaient du rock, de la SF… A mes yeux, il y avait les plus grands dessinateurs. Bref, je frappe à la porte et c’est Jean-Pierre Dionnet qui m’ouvre. Il consulte mon carton, regarde et me prend deux vignettes pour illustrer des chroniques. Je le suis et il me présente à Tardi et Moebus. « Ils vont te donner des conseils » me dit-il. Incroyable.

Pas de hiérarchie entre musique et BD ?
En fait, musique et BD ont démarré en parallèle. Starshooter faisait plus de bruit que mes BD, mais ça a toujours été mené de front.  Les deux représentaient l’évasion. Je n’allais pas travailler comme mon père. J’allais être quelqu’un d’autre. C’est une réussite. La chance a été d’exercer ce métier pendant plus de 40 ans dans des conditions économiques viables. Malgré le piratage, le streaming, etc. Je ne peux pas dire que je plains la nouvelle génération, ils ne connaissent par ce qui s’est passé avant. Là non plus il n’y a pas de nostalgie. Ils prennent le boulot d’une autre manière. J’ai plus à apprendre d’eux que je peux leur donner des conseils. Le mot à la mode c’est « projet ». Un groupe, c’est un projet. Y’a pas d’idée de carrière. Il passe d’un truc qui les excite maintenant à un autre. Je me souviens de Fauve. A l’époque où ils faisaient le Bataclan. Ils m’expliquaient que c’était leur dernier concert et qu’ils avaient d’autres projets. Alors qu’ils étaient au top !

Tu continues à mener plusieurs « projets : BD, musique, littérature…
Effectivement, il y a un côté décousu dans ma carrière qui me vaut certainement des infortunes, mais c’est comme ça. Je pars sur quelque chose, ça dure un certain temps et après pour que j’ai envie de continuer, il me faut une idée nouvelle. Je fonctionne comme ça depuis toujours.

D’où l’idée bizarre d’imaginer arrêter un jour !
Non, c’est arrêté de me vendre. Rien ne m’empêche de composer et d’écrire pour moi.

Pour les autres aussi ?
Pourquoi pas, mais je suis devenu très bougon. Je n’écris plus comme avant. Avant j’écrivais un texte en entier. Je finissais mes chansons. Maintenant, j’avance en tâtonnant, jusqu’au studio où ça peut encore changer. Si je travaille pour quelqu’un, il faut que cette personne ait cet état d’esprit. Si on me demande un texte, je n’ai que trois lignes.

Tu as signé une BD sur Elvis avec Patrick Mahé. Tu as grandi avec Elvis ?
Non. J’étais davantage Eddie Cochran, Gene Vincent, voire Johnny Hallyday (sourire). Elvis c’était anecdotique. Patrick Mahé m’a fait découvrir le rockeur, notamment sa fin où il aurait soi-disant été obèse par la bouffe. Non, il est bouffi par les médicaments ! J’ai adoré sa vie. J’ai voulu mettre en avant l’homme et non le mythe comme le film le fait.

Philippe d’Anière, batteur de Starshooter, a sorti ses mémoires. Qu’en penses-tu ?
Le problème de Phil, c’est qu’il a une mauvaise mémoire. Quelques années de ça, lorsque je l’ai revu à Los Angeles et qu’il me racontait la vie post Starshooter, j’en connaissais des bribes évidement, on démarre un début d’écriture. Là, il prend des notes et me les envoie. Je note que le rapport aux dates n’est pas le bon. Il embrouille tout, il a une mémoire liquide et il mélange tout. Donc c’est romancé sans qu’il le veuille. Il le veut aussi. Il a cette démarche, cette vantardise.

Et réaliser cette biographie de ton côté ?
Comme je te le dis, je n’ai pas fini ma vie. A un moment donné, Phil voulait qu’on écrive à deux mains l’histoire de Starshooter. Le problème, c’est que Starshooter, ce n’est qu’une partie de ma vie. Là, ce n’est que de la nostalgie. C’est un chouette moment de ma vie, mais il y en a eu avant et après. Voire même mieux que Starshooter. Donc pourquoi je devrai céder à ça. Si les gens veulent un bouquin sur Strashooter, qu’ils l’écrivent ! Si un jour, je raconte ma vie, Starshooter ne sera qu’un ou deux, voire trois chapitres. Je le ferai en allant voir les anciens, Jello et Mickey, pour croiser les souvenirs. Je suis très factuel. On a tendance à dire que la légende est plus belle que la réalité. Mais je trouve que la réalité est vachement belle. Et plus surprenante qu’on imagine. J’aime bien qu’on soit choqué par la réalité. Et je suis aussi écrivain, je voudrai que ce soit bien écrit, agréable à lire. Pas seulement un truc qui raconte des choses.

Tu as écrit beaucoup de romans. En France, il est possible de mener plusieurs activités de front ?
C’est de plus en plus facile. Pas mal d’artistes sont multi casquettes, ça devient courant. Mais la plupart raconte leur vie. Il est possible qu’on attende ça d’eux… Moi, il s’agit de romans. J’aime bien le tout premier bouquin que j’ai écrit. Un premier jet. Les deux derniers aussi. Les autres…

Tu as aussi des chansons que tu regrettes ?
C’est inévitable. Mais souvent, c’est un album et il n’y a qu’une chanson ou deux. Les autres rattrapent.

A la rentrée, rendez-vous au Café de la Danse ?
Oui. On sera tous les trois sur scène. Pour moi, c’est ma dernière tournée. Je ne m’y retrouve plus. Penser comme ça, c’est se dire : c’est le moment ou jamais de faire revivre certains vieux morceaux de mon répertoire rarement ou jamais joué sur scène. Je veux éviter le piège du « best of », jouer des morceaux que tout le monde réclame et au bout du compte, tu joues toujours les mêmes. Je serais obligé de chanter les 15 mêmes chansons, je me ferai chier. Une façon de détourner le problème, c’est de changer complétement les orchestrations et l’arrangement. Avec la formule à trois, c’est vite vu ! A l’inverse sur la tournée précédente, l’intérêt était de reprendre les arrangements originaux parce que je n’avais pas joué avec guitare électrique, basse, batterie, claviers depuis longtemps. La chanson « Comme tous les mômes », on l’a reprise comme sur le disque sauf accordéon.
On démarre à Roanne. La tournée viendra en 2023. Ça m’embarrasse, car aujourd’hui faut s’y prendre deux ans à l’avance. Il n’y a plus de spontanéité. Cette spontanéité est encore possible dans les milieux associatifs, underground. Là, j’ai fait une tournée en février de 20 dates avec Frédéric Bobin, un chanteur lyonnais. On fait un truc deux guitares et deux voix harmonisées. On pourrait tourner toute l’années comme ça.

Propos recueillis par Hervé Devallan

« Scherzando » (At(h)ome

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