Encyclopédie du Rock
A 3 dans les WC / WC3
« A3 dans les Waters vous dilate les sphincters » : réuni dans l’urgence en 1978 pour n'avoir qu'une parole lors d’un Festival en Picardie, A 3 dans les WC fait réellement parler de lui quelques mois plus tard lors du Festival de Lesdins. Pour Libération, le groupe « a choisi la voie du novo-rock comme dirait l'illustre critique de notre confrère Rock et Folk, Yves Adrien. On sent une forte influence de Devo, des Diodes aussi, mais parfois de Can. Le mélange est étrange, surprenant. Beaucoup d'idées personnelles également, une reprise fantastique des " Elucubrations d'Antoine. » © R.K.K. Libération sept 1978. Après le premier 45t « Contagion », en 1979, Jeannot quitte le groupe, rattrapé par d’anciens problèmes judiciaires. Et c’est à quatre que la formation devient WC3. En 1981, premier maxi chez CBS et premier problème : la chanson « Captain Valium » est interdite par la maison de disque qui craint un procès pour prosélytisme et plagia (la marque « Valium » est déposée…). Le Maxi part au pilon et le titre devient « Poupée Be Bop » ; 1981, c’est aussi l’année du départ de Gégène chez les mormons… Immédiatement remplacé par une boîte à rythme. Les concerts de ces punk-rockeurs synthétiques s’enchaînent et le second LP voit le jour en 1984. L’année fatale puisque le groupe s’arrête brutalement après le suicide de Janine. Une fin tragique qui ne stoppe pas les aventures discographiques de WC3. Plusieurs compilations sont éditées dont une dernière sortie en 2007 chez Seventeen regroupant le premier album et des inédits. Côté réédition, l’opus « La machine infernal » remasterisé est toujours très attendu… (Merci RXC pour ces dernières infos)
A ranger entre Métal Urbain et Taxi Girl
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