Encyclopédie du Rock
Bramstocker
Ils ont été combien à rêver d’un destin rock ? Combien à former un groupe de hard rock à la fin des années 70, toujours à la limite du punk. Si un seul s’en est finalement sorti (Trust) et une poignée (Warning, Satan Jokers, Vulcain…) à frôler l’exploit, l’ensemble n’a jamais formée une vraie scène comme le British Steel de l’autre côté de la manche. Bramstocker a forcé le destin pendant 5 ans, deux 45t, un Golf Drout remporté en 1980 et plusieurs dizaines de concerts en France. Emmené par l’immuable Jean-Paul Albert au chant, le groupe n’a pas eu la chance de percer. Reste quelques belles rencontres comme, en 1981, celle avec Vivi et Bernie de Trust et qui un an plus tard passent une annonce dans Nice Matin pour les retrouver et les inviter à leur première partie à Saint-Jean-Cap-Ferrat. Le Maire de l’époque ne veut pas entendre parler d’un groupe qui chante « Antisocial ». Le concert se fera mais avec Tequila… En 1982, Bramstocker se transforme en Brainstocker. Le clin d’œil à Abraham Stocker (auteur de Dracula) avait plus de classe.
A ranger entre Trust et Hotchkiss
Avant Bramstocker
Jean-Louis Gigante est un ex Smatchers
Fiche technioque de Bramstocker
Ou : Nice
Quand : entre 1978 et 1982
Genre : Hard Rock
Line up
1978 : Jean-Paul Albert (Chant) – Frédéric Vidal (Guit) – Christian Leblond (Basse) – Antoine Van de Wiele (Batterie)
1979 : Jean-Paul Albert (Chant) – Jean-François Torrès (Guit) – Gilles de Cailleux (Guit) – Eric Sudan (Basse) – Antoine Van de Wiele (Batterie)
1980 : Jean-Paul Albert (Chant) – Alain Lechapelier (Guit) – Jean-Louis Gigante (Basse) – Christian Ferrantin (Batterie)
Album
1979 : SP “Il y a un ailleurs / Prends ça” (Auto production)
1980 : SP “Force 4” (Kiswell)
2019 : Compilation “Plus d’illusions” (Mémoire Neuve)