Encyclopédie du Rock
Welcome To Julian
Figure emblématique du shoegaze en France, Welcome to Julian fait pourtant mieux que singer ses pairs anglais : Ride, Revolver, etc. Après un passage au Printemps de Bourges en 1990, leur premier EP témoigne de cette science exacte qui consiste à marier mur de guitare et mélodie pop. Et c’est du côté du label rennais Rosebud que les parisiens trouvent refuge pour s’exprimer sur vinyle. Une havre de paix de courte durée puisque la maison de disque bretonne est rachetée par le grand méchant Barclay qui pioche dans le catalogue ses futurs amis et force certains autres à pencher du côté de la langue de Molière. Ce que Welcome To Julian fait sur le dernier titre de son deuxième album en se moquant directement de cette obligation : « Salut, je ne voudrais pas te prendre la tête le temps d’une chanson, je suis Français, et je dois me faire comprendre des Français, je dois chanter, je dois chanter, je dois chanter… cette chanson ». La major les laissant en revanche libre de poursuivre dans leur style. En revanche, deux albums ont semblé suffisant… Pour l’anecdote, Welcome to Julian a été un des groupes diffusé lors de la première émission de Bernard Lenoir, les fameuses Black Sessions où ils jouèrent « In between days », de Cure.
A ranger entre Venera 4 et Underground Railroad
Que sont-ils devenus ?
Lionel Beuque est devenue producteur
Fiche technique de Welcome to Julian
Ou : Paris
Quand : entre 1990 et 1995
Genre : Shoegaze
Line up
Lionel Beuque (chant, Guit) – Jacques Guamin (Guit) – Fred Gurnot (Basse) – Philippe Deshaies (Batterie)
Albums
1991 : EP « Welcome to Julian » (Rosebud)
1993 : « Never so close » (Rosebud / Barclay)
1995 : « Surfin’ on A T-Bone » (Rosebud / Barclay)