Armellino « Heritage blend »

Adeptes du bon heavy rock influencé par les 70’s et 80’s, ne passez pas à côté du premier album de Armellino.

Les références et les clins d’œil ne manques pas dans cet album. Et ce bien avant la moindre écoute. La pochette tout d’abord, véritable hommage au premier album de Fleetwood Mac (manque le chien peut-être). Du temps où les anglais comptaient dans leur rang Peter Green et maniaient le blues comme John Mayal. D’ailleurs étaient-ils eux aussi amateur de Whisky ? Et préféraient-ils un bon blend à un mauvais single ? C’est dans cet univers et cette ambiance enfumée que nous entraîne Armelino et son heavy blues rock. Un doux mélange qui propulse le blues sur les versants bien gras de la Gibson.

Les guitaristes Yann Armellino et Vincent Martinez (ex Carousel Vertigo) ont uni leur force et leurs expériences pour livrer ce premier effort aux envolées presque classic rock. Tout ce qu’on aime. Pour les accompagner, Alban Armellino à la batterie et Jacques Mehard à la basse (Mr Tao, c’est lui dans Jesus Volt) qui tapissent l’asphalte pour leurs deux compères. Jusqu’à la surprenante reprise acoustique de « Dancing in the moonlight » de Thin Lizzy. Rien que du bon en quelque sorte.

Hervé Devallan
Armellino « Heritage blend » (May I Records / PIAS) – 3/5