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Bruit Noir « II / III »

Pascal Bouaziz a raison : le succès de ce disque sera minime. Est-ce une raison pour passer à côté ? Non évidement. Bruit Noir est unique et indispensable.

Bruit Noir est insupportable, cynique, méchant, énervant, provoquant… Mais tellement original qu’il en frôle le génial. Une originalité sombre que Pascal Bouaziz va décliner en triptyque dont l’opus présenté ici est le deuxième épisode. Et de quoi parle ce disque ? De lui tout d’abord et de son disque. Un disque qui ne se vend pas évidement. Et puis de Paris qu’il hait. Et de Daniel Darc où il ne sauve qu’une seule chanson. Il va ainsi de la vie de ce disque : une sorte de jubilation névrosée qu’il met en scène et en musique avec son compère de Mendelson, le batteur Jean-Michel Pires. Pas grand-chose n’est à sauver dans la société (nous, les autres) vue par Bruit Noir. Il semble encore plus désabusé que Louis Ferdinand Céline. C’est dire… Parler culture avec tous ces cons ? Aucun intérêt, leur référence est la planète des singes. Et comme dit Audiard, « ça les instruit ». Pourtant, toute cette noirceur est attirante. On se sent pris au piège, comme une mouche sur son papier collant. On laisse le disque défiler jusqu’à ce que la « Bonne Nouvelle » tombe ; mais n’ayez crainte, c’est juste une station de métro parisienne. L’espoir est une illusion. Pascal Bouaziz n’a plus qu’à se perdre dans ce grand trou noir : « nous sommes des collabos ». Pas faux.

Hervé Devallan
Bruit Noir « II / III » (Ici d’Ailleurs…) – 4/5

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