Dalva « Les grandes houles »

Entrer dans l’univers de Dalva, c’est prendre le risque d’être prisonnier de sa musique. Et ne plus vouloir en sortir. 

Pour la troisième fois, Dalva nous fait entrer dans l’univers d’une pop alléchante. Celle qui marie élégance, originalité et créativité. Loin de marquer une rupture avec ses deux précédents albums, « Les grandes houles » insiste et persiste à nous étonner ; à nous séduire. La famille Bertrand Belin, Dominique A et bien sûr, Alain Bashung en référence, s’agrandit. Ensuite, Johan Tess et sa bande savent polir leur propre monde au décor parfois hérité de la folk américaine comme le montre le titre « Vieille masure » dont quelques vignettes sonores ont été empruntées à Townes van Zandt. L’héritage est assumé, nostalgie comprise. On plonge donc dans ces grandes houles avec un plaisir renouvelé d’autant que c’est Yann Arnaud qui a réalisé l’opus. Le même qu’on retrouve sur le dernier Dominique A. Ceci explique cela. Sûrement.

Hervé Devallan
Dalva « Les grandes houles » (Rockeurs Die Younger / Kuroneko) – 4/5