Dead Chic « The Venus ballroom »

Dead Chic s’arrange pour nous étonner dès son premier EP. Un mélange de classe et d’audace qui place leur rock en haut de l’affiche.

Le premier témoignage studio d’un groupe n’est jamais attendu. Il porte cependant tant d’espoir que le prisme de la première fois étouffe parfois quelques maladresses impétrantes. Avec Dead Chic, l’histoire ne fait que continuer. Car à la naissance de ce groupe franco anglais on trouve le londonien Andy Balcon qui a roulé sa bosse au sein du duo Heymoonshaker pendant de nombreuses années et plusieurs festivals et Damien Félix à l’expérience acquise avec Catfish. Pour les épauler Rémi Ferbus à la batterie et Mathis Akengin aux claviers. Basé à Besançon, Dead Chic se présente aujourd’hui avec un EP 6 titres aux vertues indéniables tant leur rock explore des terres exigeantes comme celles de Nick Cave par exemple. Leur rock est racé flirtant parfois avec une liesse chère à la Nouvelle Orléans. Oui, Dead Chic ne fait pas comme tout le monde et son univers mérite qu’on s’y intéresse de prêt. De très prêt même.

Hervé Devallan
Dead Chic « The Venus ballroom » (Dead Chic Records) – 3/5