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Dewolff à la Maroquinerie (Paris) le 23 octobre 2018
La Maroquinerie a pris des airs très 70’s mardi soir. Si dehors, les discussions étaient encore aux taxes sur l’essence et autres impôts traquenards made in Transition énergétique, à l’intérieur, on le power trio batave redonnait goût et l’espoir à la guitare électrique…. Et à l’orgue Hammond ! Avec un rock mariant le psychédélique (Ten Years After), un rock sudiste tendance Black Crowes et les premiers groupes de hard rock des années 70 (Steppenwolf), on respirait enfin un air sain et convenablement pollué. Si dans les mauvais moments (il y en a toujours), on pense plutôt à UFO ou à Uriah Heep, il reste toujours à la fin de chaque morceau une impression générale en forme de folie salvatrice qui nous file un bon coup de pied au derrière. Ce qui est également rassurant, c’est le mélange de têtes grises et de jeunes presque de bonnes familles. Le rock burné va-t-il sauver notre musique préférée ? Une chose est sûre, la Maroquinerie était pleine et a pu emmagasiner des solos de guitares, orgues et batterie (excellent au demeurant !) pour le reste de l’année. Le trio peut reprendre la route confiant. Nous on peut attaquer l’hiver tranquille.
Hervé Devallan