Forest Pooky « Violets are red, roses are blue and dichotomy »

Le pop folk de Forest Pooky se rapproche davantage de son pays natal – les Etats Unis – que de l’Ardèche qui l’a vu grandir.

Si le violet est rouge, le rose est bleu, alors ceci n’est pas un disque aurait sûrement écrit Magritte sur la pochette. On est clairement entre la raison et la passion ! Mais la musique du second album du franco américain Forest Pooky est beaucoup plus simple d’approche que l’ensemble de ces oppositions sémantiques. De fait, Forest continue de courrir vers une pop mâtinée de folk chère à sa patrie de naissance. En revanche, on ne retiendra guère d’influence de la région qui l’a vu grandir : l’Ardèche. Autre certitude, le chanteur guitariste s’avère un hyperactif avec une présence remarquée sur une centaine d’enregistrements et plus de 1000 concerts donnés. Pas si vite Forest ! Son album démarre pourtant sur un mid tempo que n’auraient pas renié les Beatles. Une autre façon de jouer avec le temps. Ses influences sont ainsi faîte que le chanteur guitariste navigue entre les Beach Boys et une certaine idée du punk à la Rancid. On le comprend : l’univers de Forest Pooky est à la fois original et rassurant. On s’y retrouve aisément et on s’y attache facilement.

Hervé Devallan
Forest Pooky « Violets are red, roses are blue and dichotomy » (Kicking Records) – 3/5