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Inred « Brute Art »

On aime le second Inred. Un album qui a bien trouvé son nom : de l’art brut comme le rock n’en avait pas sorti depuis longtemps.

Le groupe de Pat Griffiths revient et nous étonne. Son rock sent les bas-fonds new-yorkais. Un comble pour un anglais ! Les guitares sont sales et enlevées, le chant rappelle Lou Reed et son fameux Berlin. On est en Europe et le Brexit n’y peut rien. En revanche, le rock semble ne pas avoir de frontière avec ses mélodies pop et ses riffs rugueux. Mais que les âmes sensibles ne quittent pas le navire : on sait prendre la pause chez Inred. L’art brut n’empêche pas les beaux et longs moments de plénitude. En ce cas, le brit rock emporte la mise et peut même groover par moment à la façon d’un Baxter Dury. C’est ce mélange des inspirations qui séduit. On y trouve tout ce qu’on a aime au fil des années, entre fureur d’un solo et tendresse d’une mélopée. Pour donner vie à ce « Brute Art », Pat Griffith est bien entouré : Guillaume Tirard (basse), Stephane Meunier (guitares), François Accart batterie et Anne Lisbet Tollånes aux claviers. Les mêmes que sur le premier album. Oui, Inred est bien un groupe. Un groupe qui tourne depuis des années et qui présente ici son second album : fluide, percutant et terriblement arty.

Hervé Devallan
Inred « Brute Art » (Auto Production) – 4/5

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