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L’Épée « Diabolique »

En voilà un combo bien né, entre garage et cinéma, Pays Catalan, Californie, Paris et une pointe de Bretagne. Le tout saupoudré d’années yéyés.

Depuis une paire de décennies, Emmanuelle Seigner navigue entre musique et cinéma. Et ça lui va bien. Côté art mineur (et pour le reste aussi, sûrement), ses choix sont toujours intransigeants, authentiques, sans fausses notes commerciales. Un peu comme Juliette Lewis : on aime ces personnages entiers et sans détours. Ultra Orange avait montré une rockeuse à la lisière d’une pop underground. Douze ans plus tard, avec l’Epée, elle plonge dans un rock garage 60’s qui aurait retrouvé les Yéyés et leurs mélodies douce amer. Entourée des Limiñanas et d’Anton Newcombe, elle forme un vrai groupe (toujours comme Juliette and the Licks) et livre une Épée aux 10 lames soigneusement affutées. Certes, avec la présence du couple de Perpignan et du leader de Brian Jonestown Massacre, on n’est pas étonné de retrouver une certaine désinvolture et de bruit rudement bien organisé. Si on y ajoute la présence du dandy breton, Bertrand Belin, sur deux titres, on comprend que l’Epée conjugue élégance et une pointe de romantisme. Un combo en forme d’oxymore qui créé et invente une autre façon de ranger le Garage. Une façon bien française que beaucoup de terres rock (UK, US…) nous envient avec un soupçon d’agacement. Pour une fois…

Hervé Devallan
L’Épée « Diabolique » (Because) – 4/5
En showcase à La Boule Noire (Paris), jeudi 26 septembre 2019.

 

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