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Monkey Business « Maestro »

Danser jusqu’au bout de la nuit. Au bout de l’envie. C’est l’effet que procure « Maestro » du trio Monkey Business

« Maestro » semble avoir digéré 30 ans de musique électronique. Digérée, malaxée, triturée, puis recrachée dans un tourbillon de rythmes dodécaphoniques enfin réunis. Presque endiablé. A tel point qu’il nous semble les entendre pour la première fois. C’est la prouesse réalisée par le trio franco-écossais Markie, Freddo et Tonio. Selon les époques – et les morceaux -, on parlera de pop, de post punk, d’électro, mais au fond, il s’agit toujours de la même histoire : faire danser les filles sans que les garçons ne s’en aperçoivent. Mieux, en leur faisant croire qu’ils ont inventé la formule magique. Et ils ne sont pas loin d’y  arriver avec ce disque. Leur musique arrive à s’affranchir des codes d’un genre pourtant si gourmand en règles intangibles. L’oxymore est là, ondulant devant nous et rien n’y fait : on se trémousse avec lui écartant toutes les contradictions le temps d’une heure, d’une nuit et plus, tant le disque aimante la platine. Pourtant, derrière cette musique à danser, se cachent plusieurs morceaux empreints d’une atmosphère éthérée, voire volage. On passera volontiers sur ces moments. On préfère quand le beat s’accélère. Le Monkey Business (« L’embrouille » en anglais des faubourgs) ne tolère pas de pause et se négocie à 160 BPM minimum.

Hervé Devallan
Monkey Business « Maestro » – (Tigersushi) – 3/5

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