Rock Made in France

Nanogramme, Agence web paris nice, application web et mobile

Actu

Nasty S and the Ghost Chasers « Waiting for the last of my generation »

Ne cherchez pas à enfermer Nasty Samy dans une quelconque case rock. Pas de tiroir pour cet électron libre de la scène française.

Égrenons ses activités : journaliste (pour New Noise entre-autre), auteur de plusieurs livres dont « Continetal Divide, six mois de road trip à travers les États-Unis » sorti en 2012, éditeur de fanzines, animateur de podcasts, co-programmateur de ciné-club, organisateur de concert… Et musicien bien sûr ! Il est le bassiste / guitariste d’une bonne dizaine de groupes dont Second Rate, Dumbell (USA), Teenage Renegade, Simon Chainsaw (Australie) et on en passe. Il faut dire que ça fait 25 ans que le Monsieur parcourt les scènes du monde entier avec 1500 concerts à la clef dans 17 pays. Et toujours une folle passion pour un punk rock débridé et vintage avec quelques excursions vers le métal et le hardcore avec le plus souvent un soin particulier pour les belles mélodies. Vous avez dit Power pop ? Sur ce premier album solo, Nasty S s’offre un plaisir ultime qui marque son quarantième anniversaire : un disque de reprises avec 16 titres de groupes né à l’époque du CD. Il aura fallu cinq ans pour accoucher du bébé. Un délai déraisonnable que l’on doit à un divorce, des déménagements, une pandémie, des confinements… Trois hospitalisations plus tard le disque et son magnifique livret de 42 pages est disponible chez les meilleurs dealers. Tout commence par un extrait du « Feu follet », un film de Louis Malle où Jean-Louis Trintignant dit « Je ne veux pas vieillir ! ».  Ensuite tout va très vite : Gun Club, Morissey, Lemonheads, Agent Orange, Therapy?… pour finir par « Transmissio » de Joy Division. On n’a cité que les plus connus. Car « si certains de ces groupes n’occupent pas les doctes livres de la Musique, ils ont encapsulé une époque et trônent ai 7ème ciel de ceux pour qui la culture rock n’a pas été qu’un passe-temps éphémère et vain » explique Nasty S. On comprend que ces combos sont au panthéon des souvenirs de l’ado qu’il a été. Et restent, trente ans plus tard d’une fraîcheur à toutes épreuves grâce à son interprétation toutes guitares dehors et ses invités prestigieux derrière le micro. A découvrir en lisant le livret !

Hervé Devallan
Nasty S and the Ghost Chasers « Waiting for the last of my generation » (Twenty Something) – 4/5

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Abonnez-vous à notre newsletter

Retrouvez nous sur Facebook

    Les bonnes infos





    Les bonnes adresses