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Mademoiselle K « Sous les brûlures, l’incandescence intacte »
Onze ans après « ça me vexe », Mademoiselle K reste une artiste à fleur de peau. Avec « Sous les brûles », des guitares assagies.
Les histoires d’amour finissent mal en général. Afin de surmonter la douleur, à chacun son remède. Pour Mademoiselle K, c’est la musique et « Sous les brûlures, l’incandescence intacte ». Un disque qui est presque un concept album autour de cette flamme qui ne demande qu’à renaître. De « Bonjour Bonjour » à « We’re kissing Baïe Baïe », il y a bien un début et une fin. Entre les deux 10 morceaux qui laissent sourdre une énergie rock toujours intacte, mais désormais canalisée par de nombreux claviers. Tout commence pourtant comme un long retour en arrière, avec une bande son qui semble mixée à l’envers sur le morceau d’introduction. Cette architecture sonore sied bien à Mademoiselle K : originale et à fleur de peau. Dès le second titre, on entre véritablement dans l’univers de l’album : presque pop et dansant. Une nouvelle Mademoiselle K ? Non bien sûr, une simple évolution d’une artiste qui ose dépasser sa zone de confort. Et puis, elle peut désormais faire ce qu’elle veut avec ce second album auto entièrement DIY. Etre maître à bord donne des ailes. Et du coup ce disque s’autorise même un titre comme « Pour aller mieux » qui laisse la libre parole à des anonymes évoquant leur propre solution pour évacuer les gros coups de blues. Une chose est sûre, pour nous, ça passe par la musique.de Mademoiselle K.
Hervé Devallan
Mademoiselle K « Sous les brûlures, l’incandescence intacte » (Kravache) – 3.5/5
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