Marie-Flore “By the dozen”

Nouveau prénom dans le grand monde de la pop, Marie-Flore pourrait rapidement se faire un nom. Son premier album scintille de 10 belles ritournelles qu’elle a elle-même produites avant de trouver un label. Naissance d’une artiste.

Pas facile de sortir du lot lorsqu’on est française et que l’on s’essaye à la pop anglo saxonne. Quel facteur chance va faire scintiller les douces et belles mélopées de Marie-Flore un peu plus haut et un peu plus  loin que ses consœurs d’outre Manche-Atlantique. Une belle histoire à raconter aux journalistes afin qu’ils parlent de son disque ? Sûrement, mais, est-ce encore prescripteur ? Le buzz ? Les statistiques ? L’espoir de 30 secondes au Grand Journal ? Comme les lois du business sont impénétrables, « By the dozen » s’octroie une chronique dans les colonnes de Rock made in France, car les ritournelles pop de la jeune parisienne méritent un grand coup de chapeau à son talent d’auteur compositeur, son sens imparable de la mélodie et cette étrange façon de transformer le tout en un joli dessert sucré. Oui, on dévore les 10 titres avec gourmandise et la ferme intention d’en reprendre ! Ceci dit, nous ne sommes pas les seuls à craquer pour la demoiselle. Le groupe Stuck in the Sound ne s’y est pas trompé en lui commandant des textes pour l’album « Poursuit » en 2012. Autres artistes à être tombé au champ d’honneur de son charme : Peter Doherty qui l’invite à faire ses premières parties, Roger O’Donnel, le claviériste des Cure ou encore le guitariste de cat Power, Gregg Foreman qui partage avec elle le titre « Feathered with daggers » sur l’album. Sans parler de son amie et complice Maud-Elisa Mandeau, alias Le Prince Miaou ! Bref, il semble que Marie-Flore ait une vraie personnalité et séduisent en remettant la pop au cœur de nos préoccupations : écouter de la bonne musique !

Hervé Devallan
Marie-Flore “By the dozen” (Naïve) – 3/5