Plug and Play “Times”

Du rock 70’s au rock sudiste, Plug & Play a trouvé le chemin. Un chemin pavé de bons albums que cette dernière livraison ne dément pas.

Quand on parle Rock made in France, on ne s’attend pas forcément à présenter un groupe comme Plug and Play. Si comme 80% de leurs collègues hexagonaux ils chantent en anglais, ils sont en revanche beaucoup moins nombreux à s’aventurer dans le Southern Rock. Depuis 1999 et leur Champagne-Ardenne natale (tout comme Natchez), le quintet excelle dans le genre et livre en cette fin d’année son quatrième album studio. Enregistré par l’ingénieur du son franco-américain Richard Randrianasolo, « Times » démarre toutes guitares dehors, avec un tempo qui laisse pourtant entrevoir un léger glissement vers le classic rock 70’s, s’éloignant quelque peu du rock sudiste de leurs débuts. Au fil de l’album ce virage s’atténue jusqu’à retrouver leurs premières amours. En revanche, ce qui ne bouge pas, c’est la pertinence de l’anglais grâce à Fred Randrianasolo au chant qui est né et a grandi à Whashington DC. Toujours côté line up, notons l’arrivée permanente à la basse de Julien Boisseau qui n’avait fait que quelques piges sur le dernier opus. Ce qui ne change pas en revanche, c’est cette passion et cette efficacité sur scène qui les conduit souvent à de belles premières parties comme celles de Point Blank, Quireboys, Jason & the Scorchers, Jaded Sun ou encore celle de Shakin’ Street. De belles références que le répertoire de ce nouvel opus devrait renforcer.

Hervé Devallan
Plug and Play “Times” (Auto production) – 3/5
Sortie le 17 novembre