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Nine Skies « Sweetheart grips »

Un bon disque de prog, ambitieux, mélodique et pas ennuyeux, ça ne court pas les platines ! A vos diamants.

Les deux CD (67 minutes !) du second album de Nine Skies est de cette engeance qui tend vers l’excellence. Il faut dire que les membres du groupe se sont bien entourés. Jugez plutôt : Craig Blundell (Steven Wilson, Steve Hackett, Frost…), Clive Nolan (Arena, Pendragon…), Dave Foster (Steve Rothery Band, Dave Foster Band…), Pat Ganger Sanders (Drifting Sun), Riccardo Romano (Ranestrane, Steve Rothery Band…) et bien d’autres ont répondu présent. Du beau monde. Avec un tel panel, l’ambition est de mise. Et « Sweetheart grips » tient les promesses. Certes, cette musique est passée de mode. Mais a-t-on vraiment besoin de se raccrocher à l’air du temps pour s’accorder de belles minutes de plaisir ? Alors comme tout album de prog qui se respecte, on marie musique et concept. Ici, on suit « les souvenirs et sentiments d’un jeune soldat exposé à un syndrome post traumatique, soulevant le paradoxe entre la violence évidente de la guerre et l’humanité sous-jacente enfouie en chacun de nous ». Il faut dire que derrière « Sweetheart Grips » se cache des plaquettes transparentes insérées sur des armes de poings pour y placer des photos. Tout se tient. Alors, on se laisse porter par les pleins et les déliés de ce véritable concept album qui sans rappeler les années 70, reste un grand moment de bravoure, une pièce quasi théâtrale qu’on se doit d’écouter du début à la fin. Pas de single ici, mais une pause dans le temps. Oui, une autre époque.

Hervé Devallan
Nine Skies « Sweetheart grips » (Anesthetize Productions) – 4/5

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