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Olaf Hund, Diane Tell, Kid Loco « Le Love Lab »
Paris et ses amours perdues s’est laissée capturer dans ce « Love Lab » d’Olaf Hund… qui finissent bien en général.
Ne cherchez pas, il n’existe aucune équivalence à cet album lumière. On ne cherchera donc pas à dénicher une quelconque appartenance, même si la ville de l’amour est sûrement la seule à pouvoir donner jour à ce genre d’objet musical non identifié. Essayons néanmoins en citant un Serge Gainsbourg qui aurait multiplié les duos sur fond de pop triturée et électro à la façon Nouvelle Vague. On doit ce bien nommé « Love lab » à Olaf Hund, parfois connu comme étant Nicolas Police, mais surtout compositeur et producteur de cet album où se sont retrouvés dans des studios parisiens de Belleville une petite dizaine de chanteurs et surtout chanteuses. On citera Sabine Happard qui avait composé pour Christophe, Mysko qui a inspiré la grande majorité des morceaux, Essy, Agnès Aokkly, Alice Lewis, Ava’s Verden ou encore Louise Vertigo. Pour arranger les mélodies, on n’oubliera pas non plus de citer la figure de Trop Hop Kid Loco et la merveilleuse Diane Tell qui pose sa voix sur plusieurs titres. Au final, ce « Love lab » est un beau voyage au pays des amours perdues qui jettent leurs reflets dans la pénombre d’un soir de pluie.
Hervé Devallan
Olaf Hund, Diane Tell, Kid Loco « Le Love Lab » (Musiques Hybrides) – 4/5