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Oliver Light « The Bright Side Of It All”
Le nantais Oliver Light revient en force avec un nouveau line-up et un EP 4 titres “The Bright Side Of It All” destiné à marquer les esprits.
Après “The Clockwork Within”, un premier album de 13 titres auto-produit en 2017, Oliver Light profite du printemps 2023 pour proposer un EP d’excellente facture “The Bright Side Of It All”, véritable concentré d’énergie positive, de guitares et de mélodies accrocheuses. En quatre morceaux, Oliver Light et son groupe sont parvenus à résoudre la quadrature du cercle en associant d’émouvantes envolées mélodiques à un gros son guitare-basse-batterie, puissant sans être bourrin.
Cela fait bientôt neuf ans qu’Oliver Light distille sa musique sur les scènes bretonnes. Inspiré par la pop british (tous ses morceaux sont en anglais), le Nantais a d’abord officié au sein du groupe Traffic Light avant de poursuivre sa propre lumière, sans trafic. Il a constitué son propre groupe pour le premier album, puis est reparti de zéro ou presque à l’époque des confinements. Un nouveau line-up est mis en place avec le batteur Richard Pitre, le bassiste Maxime Tanryn et le guitariste Fabien Demore. Un quatuor qui allie puissance et harmonie. Des concerts riches en vitalité sont donnés sur les scènes hexagonales avant l’enregistrement du quatre titres au Garage hermétique de Rezé.
Si la pop mélodique reste la priorité d’Oliver Light, le quatuor n’hésite pas à emprunter quelques recettes à un rock plus énergiques, y compris celles du métal. Sa musique rappelle souvent Muse, mais nous transporte puise dans le large panel du rock anglo-saxon, qu’il soit anglais, scandinaves ou américains.
Les quatre morceaux du EP sont prodigieusement énergiques et stimulants. Préfère-t-on le tubesque “Find a way for love” ou l’incisif “I will” utilisé pour démarrer les concerts ? Penche-t-on pour le puissant “The Bright Side of all” ou l’envoûtant “As long as I can” ? On a beau laisser tourner le CD en boucle, chaque titre semble meilleur que le précédent, et chacun contribue à la qualité globale de cet EP. Le morceau caché arrive quant à lui comme une parenthèse. Enregistré en solo à la maison à l’époque du confinement, avec une guitare et une voix, “Last Olive Tree on Earth” semble avoir été placée là pour contrebalancer la puissance de quatre morceaux principaux. Elle illustre aussi par sa différence la capacité d’Oliver à composer d’excellentes mélodies. En toute circonstance.
Richard Coudrais
Oliver Light “The Bright Side Of It All” (Auto production) – 3/5