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Storm Orchestra « What a time to be alive »

Le rock alternatif de Storm Orchestra est fait de grosses guitares et de refrains calibrés pour les stades. En attendant, c’est sur votre chaîne que ça se passe. 

Amateurs de guitares vitaminées, ne passez pas votre chemin. Le premier album de Storm Orchestra distille ses riffs à la Muse avec l’assurance des vieux briscards. Et pourtant, « What a time to be alive » est bien le premier album de ce power trio parisien né en 2013. Une formation stabilisée en 2018 avec l’arrivée de Loïc Fouquet à la  batterie, un premier EP deux ans plus tard et le covid pour patienter et le groupe arrive aujourd’hui avec ses 11 titres écrits pendant le confinement. Enfin presque puisqu’au final, seuls quelques morceaux seront retenus pour l’album. Qu’importe, l’énergie reste la même et chaque titre survolte l’atmosphère digitale qui colore le disque. C’est hypper produit et compressé pour séduire les radios. Il faut dire que Maxilme Goudard (chant, guitares) et Adrien Richard (basse et cheours) se sont rencontrés en école de son. Alors, si on parle encore de rock alternatif en ce qui concerne Storme Orchestra, on s’éloigne de la définition orthodoxe de l’époque d’origine (les années 80) pour se retrouver plonger au coeur des années 2020 et son contrôle absolu sur tout ce qui sonne. Mais la force est là.

Hervé Devallan
Storm Orchestra « What a time to be alive » (Auto production) – 3/5
Chronique de l’EP « Lose my breath away »

 

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