Tardis « Never grow up »

La bonne surprise rock de cette fin d’année est à chercher du côté de la Lorraine. Tardis efface les frontières temporelles.

Que Tardis ne s’inquiète pas : leur musique est bien restée celle de notre adolescence. Qu’on soit nostalgique des années 90 ou pas. On y retrouve les ingrédients indispensables à une bonne dose de rock : riffs, mélodie, insouciance et puissance. Rien de mieux pour ne pas vieillir. Si on ajoute une vraie qualité dans les compositions, le son et les soin pris aux arrangements, on se plait – nous aussi – à rester tanker dans nos rêves. Et puis, écouter ce deuxième album du quatuor, c’est aussi partir à la découverte de la riche scène lorraine puisque le groupe a son propre triangle d’or : Nancy, Metz et Luxembourg d’où sont originaires les membres du groupe. Bref, Tardis est la bonne surprise de cette fin d’année. Avec la complicité vocale de Julie Truscello et Benoît Stahl, ils arrivent même à puiser dans les nuances avec des titres mid tempo que feu MTV n’aurait pas renier. On est pourtant loin d’un sale rock FM. Leurs influences penchant du côté de Blur, Wheezer et autres Pixies. Bref, Tardis, c’est du plaisir à l’état brut qui ne demande pas à se polir. Du moins on le souhaite.

Hervé Devallan
Tardis « Never grow up » (Les Disques de la Face Cachée) – 4/5 – Vinyle coloré 180g, 300 exemplaires