The Crumble Factory « Darling limonade »

Avec ce troisième album, The Crumble Factory impose sa pop shoegaze comme une évidence.

Au recto comme au verso du vinyle, vous ne trouverez aucune mention du nom de l’artiste. Pas plus que celui du disque. Mémorisez bien la pochette pour la décrire à votre disquaire favori. Un exercice difficile à la vue de l’œuvre représentée… Mais vous pourrez également préciser que c’est un quatuor de Toulouse avec Rem Austin au chant et aux guitares, Ann Lake au chant, Seb Comet à la batterie et aux claviers et Marty J à la basse. Et que « Darling limonade » n’est pas leur premier disque puisque deux autres albums sont déjà sortis en 2013 et 2016. Une éternité. Côté musique, leur pop penche parfois vers un shoegaze maîtrisé et tempéré qui leur donne un air so british. On adore, y compris leurs fines mélodies à la Ray Davies. Si bien que le disque tourne régulièrement sur la platine, sans effort, si ce n’est celui de se relever à la fin de chaque face. Le temps de penser que leur musique flotte idéalement à la chaleur d’un été sans fin et qu’on doit reprendre une bière pour supporter l’exercice. The Crumble Factory joue dans la catégorie du subtile et ça n’est pas donné à tout le monde.

Hervé Devallan
The Crumble Factory « Darling limonade » (Le pop Club Records / Toolong Records) – 3/5