Encyclopédie du Rock
Wapassou
Ni batterie ni basse pour Wapassou qui a ouvert d’autres horizons au rock. Parfois austère mais toujours habité, le rock progressif des alsaciens place le clavier au centre de ses préoccupations, donnant ainsi à sa musique une dimension spaciale aussi moderne qu’ésotérique qui n’est pas sans rappeler Amon Düül II. Si le premier album ne comporte que 5 morceaux, le groupe ose un double pour sa première sortie sur le label Crypto où ils retrouvent leurs confrères Mona Lisa, Tangerine et Carpe Diem (mais aussi Ganafoul et Little Bob Story !). Clin d’œil au « Mass in F minor » d’Electric Prunes, « Messe en Ré mineur » forme une trilogie avec les deux suivants qui de leurs côtés accentuent les références à Bach ou Wagner au moins dans la construction : il n’y a qu’un morceau par face. « Salammbô » se doublant d’une illustration musicale du roman de Flaubert. Après une pause au début des années 80, Wapassou tente un retour en 1986 avec « Orchestra 2001 – Le lac d’Argent ». L’absence de succès met un terme aux activités du groupe.
A classer entre Art Zoyd et Univers Zero
Fiche technique de Wapassou
Ou : Strasbourg
Quand : entre 1972 et 1986
Genre : Progressif
Line up
Freddy Brua (Claviers) – Karin Nickerl (Guit) – Jacques Lichti (Violon)
Anciens membres : Jean-Pierre Schaal (Basse), Jean-Michel Biger (Batterie), Geneviève Moerlen (Flûte), Jean-Jacques Bacquet (Clarinette), Benoît Moerlen (Percusiions), Jean-Pierre Massiera (Chant), Monique Fizelson (Chant), Marc Dolisi (Piano), Francis Mouss Gentel (Batterie), Charly Kolb (Trompette), Christine Maillars (Chant)
Albums
1974 : “Wapassou” (Prodisc)
1974 : “Femme fleur / Borgia” (APGF)
1976 : “Messe en Ré Mineur” (Crypto)
1977 : « Salammbô » (Crypto)
1979 : « Ludwig (Un Roi pour l’éternité) » (Crypto)
1980 : « Genuiine » (Sterne)
1986 : « Orchestra 2001 – Le lac d’Argent » (Omega Studio)