JC & the Judas « Ghost dog »

On se prend à rapidement aimer la pop psychédélique et enivrante de JC & the Judas. Le Maxi est fait pour rester sur la platine.

Ne cherchez plus, on la tient. C’est sûrement la belle découverte de ce printemps déconfiné. En deux titres seulement, l’EP Maxi (ça tourne en 45t, luxe suprême) de JC & the Judas impose sa loi. Un mariage réussi de pop, de folk et de psychédélisme qui remet un peu les pendules à l’heure en termes d’émotions, de créativité et de mélopées imparables. On en rêvait, les bordelais l’ont fait avec – notamment – des cuivres délétères aux souffles organiques. C’est notamment vrai sur le titre de la face B « Vanishing point ». En revanche, point commun des deux morceaux, ce côté sombre à la Nick Cave, et cette voix grave à la Mark Lanegan et un ensemble qui penche parfois du côté pop de David Bowie. On est donc en bonne compagnie, même pendant les solos de guitares qui ne s’imposent pas mais conduisent cers d’autres étranges contrées. Ce deux titres est donc quasiment indispensable, surtout dans sa version vinyle qui permet de retrouver le bon temps rouler.

Hervé Devallan
JC & the Judas « Ghost dog » (JCH) – 4/5