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Apple Jelly « Die, motherfucker die !!! »

Apple Jelly n’a rien perdu de ses influences : Kraftwerk, LCD Soundsystem et la Factory. Sept ans après avoir enregistré cet album, le groupe les a simplement digérées et magnifiées.

D’aucun aurait tendance à dire que les lyonnais marient rock et disco… Sur ce troisième album, si le rythme est marqué, voire soutenu, la musique pour sunlight éblouissant s’éloigne à grand pas. En revanche, quelle basse tendue comme un string ! Enorme ! Même les plus belles heures de la new wave mancunienne aurait du mal à rivaliser avec cette corde Mi frappée – non seulement au coin du bon sens – mais avec un médiator bien énervé. Quant à la façon de conduire le flow de la mélopée, on pense à Dexter Dury. Pour dire si cet album relève le défi de l’exigence et d’un certain air du temps capturé. Le morceau éponyme est à ce titre exemplaire. On danse. Mais toujours pas sur du disco. Les synthés n’y changeront rien, assurant l’ambiance sonore comme un groupe de Glam Rock ébrouant ses paillettes sur le dance floor. Le combo a bien fait de revenir à la lumière après l’annonce de leur mort programmée en 2016. Pourtant, c’est bien en 2013 que « Die, motherfucker, die !!! » a été enregistré. Pour cette version entièrement « reliftée », on retrouve BEnn auteur et chanteur, SLip, à la musique et au graphisme, rejoints par Fat Kick Joe, le batteur d’origine de la formation. Apple Jelly signe donc son grand retour. Mais qu’on se rassure, quand les boîtes de nuit s’inviteront à nouveau à la fête, le trio répondra présent !

Hervé Devallan
Apple Jelly « Die, motherfucker die !!! » (Auto production) – 4/5

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