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Nosfell « Echo Zulu »

Artiste complet (il chante, danse, compose, joue…), Nosfell présente son quatrième album « Echo Zulu » aux intonations et intentions funk et pop. De quoi nous entraîner jusqu’au bout de la nuit.

A l’état civil de Saint-Ouen où il est né en 1977, Nosfell est connu sous le nom de Labyala Fela Da Jawid Fel. Bretons, catalans et autres métisses gaulois y devinent l’originalité de sa musique. Quand on sait qu’il faut aussi un temps caviste, l’homme ne peut être qu’attachant. L’ex Garçons Bouchers François Hadji-Lazaro n’a-t-il pas une folle passion pour le remède Bacchus ? Quoi qu’il en soit, son nouvel album « Echo Zulu » confirme que le monsieur est un artiste avant tout, complet et talentueux. Certains américains comme Josh Homme ne s’y étaient pas trompés en participant à son avant-dernier album en 2009. Aujourd’hui Nosfell dévoile son côté pop et dépouillé… Et ceci dit, on aurait également bien vu le leader de Queen of the Stone Age prêter son nom au disque. Qu’importe, il se débrouille très bien tout seul. Après son triptyque aux 36 invités et 7 voix, Nosfell revient avec des orchestrations Funk (on pense inévitablement à Prince) et des ambiances flirtant avec M ou Pijon. On est donc confortablement installé en première classe, à savourer la folie d’un homme sachant trouver le côté festif d’un William Sheller et le côté intelligent d’Indochine. En fait non, on avait déjà mis la main dessus  avec Mickey 3D et son « J’ai demandé à la lune » qui cligne des yeux dans « Les Gorges ». Ce clin d’œil (involontaire ?) ne doit pas faire oublier l’intrigante originalité de cet opus qui trouve peut-être son explication dans le fait que Nosfell ne joue que de la guitare baryton à quatre cordes, ancrée dans le grave et accordée comme un violoncelle. Ajoutons à cela les arrangements de Frédéric Gastard aux couleurs synthétiques des 70’s et on obtient cette étrange pépite qui brille jusqu’à nous éblouir de son éclat liminaire. Certains appelle ça un Ovni musical, d’autres un futur classique. Une chose est sûre, c’est aujourd’hui et maintenant que ce disque se savoure.

Hervé Devallan
Nosfell « Echo Zulu » (Likadé) – 4/5
En concert le 15 novembre au Café de la Danse (Paris)

https://www.youtube.com/watch?v=hauAbEpItFI

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