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Yarol Poupaud « Yarol »

Les nouvelles technos et autres IA n’y pourront rien : il y a des choses qu’on attend toujours avec impatience. Le premier disque solo de Yarol Poupaud est de cette désirable engeance.

On l’attendait depuis longtemps cet opus solo. Depuis 2003 et les « 2003 Sessions ». L’instinct grégaire (FFF, Heartbreak Hotels, The Hub…), la famille (MUD, Black Minou), le business (Bonus Track Records), sans compter la longue pige chez Johnny Hallyday, ne lui avaient pas laissé le temps de dévoiler son palimpseste. C’est chose faite avec ce bien nommé « Yarol ». On était impatient, car le buzz avait été bien organisé sur les réseaux sociaux avec la découverte de « Boogie with you ». Première surprise, il s’agissait d’un excellent titre que Black Minou (groupe avec son frère Melvil Poupaud) avait écrit et publié il y a quelques années déjà. Et à comparer les deux versions, pas évident qu’on soit tenté par la nouvelle formule. Qu’importe, sur la toile, tous ses amis (Manœuvre en tête) ne tarissent pas d’éloge sur l’album. Ça doit être nous alors. Du coup, va pour l’acte d’achat du double vinyle, le noir et le blanc. Et force est de constater qu’on s’était pas beaucoup trompé. La fine gâchette est toujours là, Mais bien cachée derrière une production un peu écrêtée aux entournures. La faute au mastering vinyle ? Très rock FM quoi qu’il en soit, où pour la faire courte, très grand public. Ce qui après tant d’années au service de Johnny s’explique aisément. Les compos sont toujours très blues, très rock, mais ont perdu leur âme au bénéfice d’un son très contrôlé où cohabitent claviers « et maracas » comme dirait Kent ! A dire la vérité, on attendait du rugueux et de l’authentique du côté de Yarol. On a droit à un vernis de son savoir-faire et de sa culture. Mais au moins, propose-t-il une nouvelle facette de son talent. Pas un sombre copié collé de reprises insipides comme le dernier Bertignac (on ne parlera pas de Nolwenn Leroy…) Rien que ça, profond respect. D’autant plus que le vinyle blanc pourrait même faire la pige à feu Garry Moore. Ecoutez « The end of the world » ! Oui, tout compte fait, n’écoutez que le Blanc. Magnifique !

Hervé Devallan
Yarol Poupaud « Yarol » (Bonus Tracks Records / Polydor) – 3/5

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