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October US tour day 13 – The sweet smell of Ashland : « les barbes et les Martini ne se mélangent pas »

Les panneaux « Ne prenez pas le volant si vous buvez », installés le long de l’Interstate, montrent l’image d’un verre de Martini. On double un nombre incalculable de camions forestiers ; les énormes Peterbuilts et Keniworths à 18 roues. Je ne peux pas voir dans les cabines mais je suis presque sûr qu’ils ne sirotent pas des cocktails là-dedans. Il faut avoir une grande barbe pour conduire ces engins, or les barbes et les Martini ne se mélangent pas.

Tim comate dans le siège passager et j’ai mis le régulateur de vitesse. Les deux mains sur le volant, hochant la tête en rythme sur le ton saccadé d’un historien de la BBC qui me parle des Romains, des Nazis, de Catherine la Grande et du Cardinal Richelieu. Si possible pas en même temps. La voix est reposante..

La fiesta d’après-concert hier soir à Ashland a atteint des sommets. Pendant que je jouais mon set, Tim s’est mêlé avec des gens du coin ; quand je suis descendu de scène, j’ai pu me glisser dans la conversation qui est partie de la circoncision et s’est rapidement dégradée à partir de là. Ayant trouvé des personnes tellement branchées (!), on est alors passé de bar en bar pour finir dans un club, où les gens habillés/déshabillés de façon exotique dansaient de manière provocante, dans le style rave, les mains en l’air suivant le beat lancinant venu de la scène. Un DJ avec une queue de cheval, envoyait des ondes à la foule en extase, dont la plus grande partie était bourrée, défoncée, avec le sourire béat de ceux qui ont absorbé diverses substances.

De la beuh, de la dope, de la marijuana

C’est la Côte Ouest. Des magasins vendant de la beuh, de la dope, de la marijuana, peu importe le nom que vous lui donnez, ont poussé partout et l’odeur d’herbe est omniprésente, suintant des portes et des pores. Si vous ne fumez pas, vous pouvez mâcher un collier de bonbon en gélatine au THC ou en mettre sur vos lèvres avec un baume. Ce n’est pas encore légalisé dans tous les états, mais petit à petit, les législateurs sont influencés par un argument qui tient en un seul mot. L’argent.

C’était une nuit à la fois courte et longue et maintenant, on roule à travers les vallées, avec les montagnes au loin. Des décors tout droit sortis d’un western, vraiment magnifiques. J’imagine tout à fait les convois de chariots et les Comanches sur la crête. On a quitté Ashland depuis tout juste une demi-heure quand on passe devant le panneau « Bienvenue en Californie ».

Au revoir l’Oregon, bonjour les flancs de collines noircis par le feu. Qui a eu l’idée de planter des essences non locales d’eucalyptus ? On est sur le Bay Bridge qui mène à San Francisco quand mon téléphone commence à émettre des sons que je n’avais encore jamais entendus : le signal d’urgence/danger, diffusés à tous les téléphones de la région. Sur ma droite, le Golden Gate Bridge est à moitié caché, par la brume et non pas par la fumée, mais quelque part un peu plus au nord, les feus brûlent toujours.

Barton H.

Day 1 : Harlem to Brooklyn
Day 2 : Hicksville
Day 3 : New York backwards
Day 4 ; New York Umlaut
Day 5 : Boston girl talk
Day 6 : West coast limbo
Day 8 : Seattle
Day 9 : Portland Politics
Day 10 : Drive Tim Drive
Day 11 : Follow the morning star

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